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Mais s’il y a un calvaire auquel doivent faire face les parents et élèves cette année c’est bien celui des horaires fixés pour les examens.
Les parents estiment que ces horaires ne sont pas faits pour arranger les élèves. En effet, programmer une matière le matin et une autre l’après midi, en ce mois de Ramadan, avec un écart de trois heures voire quatre, pose de sérieux problèmes et pour les parents et pour les élèves. Pour les premiers, c’est un vrai casse- tête, car eux qui sont obligés de conduire leurs enfants aux centres d’examen ne savent pas à quel saint se vouer: vont-ils les laisser toute la journée ou les récupérer à la fin de l’épreuve du matin ? Pour les seconds, c’est un temps fou qu’ils doivent gérer et supporter, souvent livrés à eux-mêmes. Il serait donc difficile d’imaginer dans quelles conditions physiques et mentales un élève exposé au risque d’attraper un coup de soleil pourrait passer ses examens. Un coup de soleil ? De fait, c’est à ce seul risque que le département de l’Education le condamne en fermant devant lui les portes des centres d’examens entre 11h et 15 h.
Ce qui obligera certains parents à récupérer leurs enfants en fin de matinée et à les ramener en milieu d’après-midi. D’où les sacrés embouteillages auxquels ils pourraient avoir affaire particulièrement dans les grandes villes, ce qui risquerait de provoquer des retards aux conséquences fâcheuses.
Il y a lieu de souligner qu’à quelques jours des épreuves du Baccalauréat, le ministère de l’Education nationale qui n’a rien prévu pour faire éviter aux élèves et à leurs parents pareils problèmes, a tenu à rappeler les mesures et dispositions de la loi 02.13 contre la fraude entrée en vigueur, depuis le 19 septembre 2016.
Ainsi, tout candidat pris en flagrant délit, sera condamné à des peines de six mois à cinq ans de prison ainsi que des amendes comprises entre 5.000 et 100.000 dirhams.
La nouvelle loi prévoit également l'attribution d'une note de 0 dans la matière objet de l’examen et l’annulation des notes de toutes les matières de la session en question. La sanction peut aller même jusqu’à l'interdiction de participer aux examens du Baccalauréat pendant deux années successives.
Cette sanction est valable aussi pour les cas d’échange d’informations par voie orale ou écrite entre les candidats, la possession ou l’usage d’appareils électroniques, de documents ou manuscrits non autorisés dans la salle d'examen.
Ces peines sont valables en cas de présentation de faux documents pour participer à l’examen ou en cas de fuite des sujets par un responsable, intervenant, participant à la rédaction, transporteur ou toute personne chargée de la protection des sujets de l’examen.
Sont également concernés les contributeurs, non candidats à l’examen, qui fournissent des éléments de réponse, que ce soit au sein du centre d’examen ou ailleurs, et toute personne participant à la diffusion à travers des moyens électroniques ou classiques, de manière individuelle ou via des réseaux.