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Des chiffres en augmentation par rapport à la même période de l’année dernière qui a enregistré le sauvetage de 1.047 migrants irréguliers et l’arrestation de 1.962 personnes. Cette période a enregistré également un accroissement du nombre de pateras passant de 165 à 230.
En détail, les premiers mois de l’année 2014 ont été marqués par le sauvetage de 724 personnes par les autorités espagnoles et 1.238 par celles marocaines.
Des opérations qui semblent de grande efficacité puisque le nombre de décès entre le 1er janvier et le 13 juillet 2015 est estimé à 18 personnes. Un bilan largement modeste par rapport à l’Italie qui a enregistré 1.841 morts et la Grèce 55 décès. Une situation qui trouve son explication dans le fait que la route marocaine vers l’Espagne est devenue de moins en moins attractive par rapport à celle de la Libye et de la Turquie. Depuis le début de l'année, 54.000 personnes sont arrivées en Italie, 48.000 en Grèce et seulement 920 en Espagne. En 2014, 283.000 migrants étaient entrés illégalement dans l'Union européenne, dont 220.000 arrivés par la Méditerranée notamment via les routes maritimes orientales, selon les données de Frontex.
Pourtant, la Méditerranée reste toujours un cimetière pour les migrants irréguliers. On est à 2.000 migrants morts en Méditerranée. Un cap qui a été franchi en août dernier. Un bilan humain tragique, supérieur à celui de l'année 2014 qui a connu près de 1.607 décès contre les 3. 279 enregistrés sur l'année entière.
L'Organisation internationale pour les migrations a indiqué que les décès sont essentiellement enregistrés dans les tentatives de traversée depuis l'Afrique du Nord vers l'Italie. Il y a eu 1.930 décès sur cette route contre une soixantaine sur la route de la Grèce, généralement depuis la Turquie. Ce bilan est plus modeste car la traversée est beaucoup plus courte entre les côtes turques et les îles grecques.
Dix-neuf décès dans le canal de Sicile la semaine dernière sont venus s'ajouter à ce bilan, précise l'OIM. Dans un des cas, 14 corps ramenés dans le port sicilien de Messine, les migrants sont morts d'épuisement et de soif après que l'eau potable a été utilisée pour refroidir le moteur du bateau, selon les témoignages recueillis par l'OIM.
Un rapport de l’OIM a déjà évoqué le chiffre de 22.000 migrants qui seraient morts en tentant de gagner l'Europe depuis 2000, principalement en traversant la Méditerranée, soit une moyenne de 1.500 morts par an. En 2014, plus de 75% des migrants qui sont morts dans le monde ont péri en Méditerranée. Le drame de Lampedusa survenu en octobre dernier causant la mort de 366 migrants constitue la plus grande tragédie migratoire de la Méditerranée de ce début du XXIe siècle.