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Concernant le volet des droits humains et des libertés fondamentales, les participants ont relevé que ces derniers n’occupent pas la place qu’ils méritent dans le Plan d’action Maroc-UE et que le budget qui leur est alloué est nettement insuffisant (60 millions d’euros). D’autre part, ils ont souligné la non application des principales résolutions de l’IER et constaté l’existence de plusieurs violations des droits humains.
La place consacrée aux libertés fondamentales dans le Plan d’action Maroc-UE a été aussi pointée du doigt. L’état des lieux dressé par les participants a révélé un certain nombre d’insuffisances.
Au volet gouvernance, Etat de droit et pratique démocratique, le rapport a constaté la persistance des défaillances, notamment le rôle effacé du Parlement, la dépendance de l’autorité judiciaire à l’égard du pouvoir exécutif, la corruption et l’inégalité des citoyens face à la loi.
Le Réseau marocain a mis en relief la situation préoccupante de la justice marocaine qui souffre d’un nombre insuffisant de juges et d’une mauvaise répartition géographique des tribunaux ainsi que d’une perte de crédibilité.
Au sujet des droits des femmes et de la question genre, le rapport a estimé que la femme marocaine reste marginalisée au niveau politique, économique, social, culturel et institutionnel, que le Code de la famille comporte encore des lacunes et que sa mise en œuvre connaît diverses entorses au niveau régional.
Touchant aux droits économiques, sociaux, culturels et environnementaux, les participants ont constaté qu’une grande partie de la population marocaine ne jouit pas de l’ensemble de ses droits. A preuve, les taux élevés de chômage (+13%), de déperdition scolaire (60%), d’analphabètes (+50%), d’habitats insalubres, de non-respect du Code du travail, d’absence d’égalité des chances, en sus de la situation des handicapés.
Concernant le volet jeunes et éducation, le rapport a enregistré la forte disparité entre l’école publique, l’école privée et la mission française et entre les milieux urbain et rural, l’inadéquation de la formation avec les besoins de l’économie ainsi que la démotivation des enseignants. Le rapport a indiqué, par ailleurs, que les jeunes demeurent victimes d’une grande marginalisation qui se traduit par un taux élevé de chômeurs et par une faible présence dans les instances de décisions.
La dernière partie de rapport a été consacrée au volet culturel considéré comme le parent pauvre du Plan d’action. Les participants ont révélé la marginalisation de la culture et l’insuffisance des moyens alloués aux opérateurs du secteur ainsi que l’exclusion de la culture amazighe.