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Les Etats doivent œuvrer pour la création de conditions à même de favoriser l'accès à l'emploi pour les dix millions d'Africains qui arrivent sur le marché du travail chaque année à travers le lancement de plans nationaux d'investissement agricole et des incitations pouvant faciliter l’agrobusiness, ont souligné les intervenants à cette table-ronde ministerielle.
Avec une population majoritairement jeune, rapporte la MAP, l'Afrique est dotée ressources suffisantes pour la transformation de son agriculture, a affirmé Josefa Leonel Correia Sacko, commissaire à l'Economie rurale et à l'Agriculture au sein de la Commission de l'Union africaine, notant que "malheureusement, ces jeunes représentent 60% du chômage en Afrique".
Ainsi, a-t-elle soutenu, le changement de paradigme qui doit sceller ce nouveau pacte agricole passe par "une qualification de réelles opportunités pour adopter enfin une chaine de valeur dans le système de production, de transformation et de commercialisation".
"De cette façon, nous serons en mesure de dupliquer les capacités manquantes et les opportunités dans les différents segments de la chaine de valeur agricole et ainsi garantir une classification correcte des investissements stratégiques nécessaires pour développer des chaines de valeur agricoles compétitives et dynamiques", a-t-elle expliqué. De son côté, le ministre français de l'Agriculture et de l'Alimentation, Stéphane Travert, a fait remarquer que pour relever le défi de l'emploi des jeunes ruraux, "la première des réponses, le premier pilier de ce new deal agricole doit être la formation agricole et rurale". "La formation agricole et rurale assure différentes missions essentielles pour cette jeunesse, celle générale de l'éducation de la formation du plus grand nombre et celle de l’insertion professionnelle par une grande proximité avec les filières agricoles et alimentaires", a-t-il dit, faisant observer que cette formation doit prendre en compte les enjeux de durabilité, de compétitivité et de sécurité sanitaire et alimentaire.
Par ailleurs, a poursuivi le ministre français, "il est nécessaire de s'appuyer sur cette nouvelle génération de paysans entrepreneurs à la tête d’exploitations agricoles productives, fiables et tournées vers l’avenir et les défis de demain, notamment l’agro-écologique".