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Une spirale négative
Bien que la course en ligne seniors de dimanche attire toutes les attentions, en vérité, les Mondiaux sont bien plus que cela. En tout, ce sont 12 étapes déployées sur huit jours dans l’ensemble du Tyrol. Au programme : contre-la-montre individuel, contre-la-montre par équipes et course en ligne. Et jusqu’ici, ça n’a pas été une franche réussite côté marocain. Au départ, mardi, du contre-la-montre (-23 ans), Harakat Othman a sauvé l’honneur en finissant 69ème et avant-dernier à 7’13’’ du vainqueur, le Danois Bjerg Mikkel. Un maigre lot de consolation, car trois jours plus tard, Sekkak Imad n’a même pas réussi à terminer la course en ligne juniors, en abandonnant à l’entrée de la troisième heure de course. Donc, pour l’euphorie et les ondes positives, va falloir repasser. Surtout que pour l’unique représentant marocain, si ce n’est une échappée au long court, la dureté du parcours laisse peu de place au rêve.
A moins que le cauchemar ne se réalise. Car comme indiqué par le service de communication de la Fédération Royale marocaine de cyclisme, un problème de visa pourrait l’empêcher d’être au départ de la course dimanche.
4670 mètres de dénivelé !
Jamais deux sans trois. Comme le veut l’adage, c’est la troisième fois que l'Union cycliste internationale (l'UCI) se prononce pour l’Autriche comme hôte de l’événement (après Salzbourg en 2006 et Villach/Faaker See en 1987). Une édition qui tranche avec ses devancières. Pour s’en persuader, il suffit de se remémorer les trois dernières remportées par le même homme aux caractéristiques de routier-sprinteur, le Slovaque Peter Sagan, qui peut, en théorie, devenir le seul détenteur du record des victoires. Néanmoins au vu du profil résolument montagnard du circuit, le Slovaque va certainement perdre sa couronne.
"Je n'ai rien vu d'aussi dur depuis le Mondial de Sallanches (1980)", souligne Guimard, le sélectionneur français. Son homologue italien Davide Cassani abonde : "Le parcours est parmi les plus difficiles de l'histoire des championnats du monde". En effet, la course affiche un dénivelé de 4670 mètres, comparable à une étape de haute montagne du Tour. Il y aura 85 kilomètres avec une bosse (3 km à 10%), histoire de s’échauffer avant d’entrer dans le circuit. Puis le peloton arrivera sur le plat principal (7 tours de 23,9 km avec une montée de 8 km à 5,7% de moyenne). Et à la fin, c’est le dessert, que certains vont sans aucun doute trouver indigeste (cote de 2,8 km à 11,5% avec un passage à 25%!). Par sa brièveté, ce dernier raidard, sied aux puncheurs-grimpeurs. Le profil-type de l'Espagnol Valverde et du Français Alaphilippe. Les deux derniers vainqueurs de la Flèche Wallonne qui se juge au sommet du mur de Huy, sont annoncés comme les deux principaux favoris.