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Un juge de l’Etat de Virginie en banlieue sud de la capitale des Etats-Unis, l’a inculpé de suite dans l’après-midi, après son arrestation, de « tentative de faire usage d'une arme de destruction massive (explosifs) contre une propriété du gouvernement fédéral US ». Il risque la prison à perpétuité. Amine Khalifi vivant dans la clandestinité aux Etats-Unis depuis treize ans, résidait en banlieue de Washington à Alexandria. Un autre compatriote, proche de lui et tout autant sans-papiers, mais n’ayant pas vraisemblablement d’implication dans cette affaire de tentative d'attentat à la bombe, serait recherché par le FBI. En fait, Amine Khalifi a été piégé par des agents fédéraux du FBI qui avaient perçu en lui des aisances à s’émouvoir pour la chose terroriste suite à une dénonciation. Pendant plus d’une année, il est alors pisté et surveillé par les forces de police. En décembre dernier, il entre en contact avec (un agent fédéral infiltré) le dénommé « Youssouf » pensant qu’il était membre du réseau d'Al-Qaida. A plusieurs reprises, il lui fait part donc de ses fibres terroristes et lui dit son désir d’être associé à un groupe d’extrémistes armés. Amine Khalifi lui confie ses projets criminels en ciblant des installations militaires, une synagogue ou encore des mess militaires, pour finalement opter à la mi-janvier pour le Capitole en datant ses intentions pour le 17 février 2012. Selon le ministère américain de la Justice, il aurait même utilisé en janvier un téléphone portable comme détonateur pour tester une explosion.
C’est « Youssouf » qui lui fournit alors des explosifs inutilisables et une arme automatique truquée le jour même au parking du Capitole où des agents du FBI camouflés l’attendent pour l’arrêter avant qu’Amine Khalifi ne réalise son œuvre criminelle qui du reste est au préalable avortée. Avant de se rendre pour son forfait vendredi, il avait prié dans une mosquée près de Washington perquisitionné pour la circonstance.
Cette arrestation a suscité des interrogations sur la façon de faire de la police fédérale américaine. En effet, on reproche au FBI sa manière d’encourager les suspects et même de leur suggérer la tactique appropriée et les cibles occultant ainsi selon le « Washington Post » la question de savoir si le suspect aurait conduit son opération sans l’appui des agents infiltrés.
Cela étant, suite à cette affaire dont le Maroc se serait passé volontiers, l’ambassade du Maroc aux Etats-Unis par le biais d’un communiqué a vite fait de condamner « les actes de violence et les idées extrémistes qui s’inscrivent en contradiction directe avec les valeurs fondamentales du Maroc et de son peuple ». D’autre part et en réponse à ce message, des « congres men » américains et à leur tête Michael Grimm ont tenu à souligner : « La fierté à l'égard des relations étroites qu'entretiennent les Etats-Unis avec le Maroc et des valeurs que les deux nations ont en commun ».