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En effet, selon les dernières indications de l’IDC, dont une copie est parvenue à Libé, le marché marocain des services TIC (Technologies de l’information et de la communication) est prêt à progresser à un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 10,3%, au cours des prochaines années, pour un total de 472,37 millions de dollars en 2017.
Ce pronostic de l’IDC suscite une interrogation : avec une croissance de 10,3%, le Maroc est-il en mesure de gravir les échelons pour combler le retard qu’il accuse sur ce plan ?
Rappelons que le Royaume, qui a gagné trois places dans l’Indice mondial des technologies d’information et communication (TIC), selon l’Union internationale des télécommunications (UIT) en 2012, en se classant au 89ème rang au lieu de 92ème en 2011, peine à créer les conditions requises pour combler le fossé le séparant des économies avancées dans la compétitivité résultant des TIC, selon le «Global Information Technology Report 2013», publié en avril 2013.
Dans son rapport intitulé «Mesurer la société de l’information», rendu public en octobre dernier, l’UIT avait qualifié d’«encourageant» le progrès fait par le Royaume en termes d’extension de la connectivité Internet. «Le Maroc a plus que doublé sa bande passante disponible avec la mise en service du câble sous-marin Loukkos», soulignent les auteurs du rapport 2013 de l’UIT.
A l’échelle régionale, l’agence spécialisée de l’ONU ne cache pas son satisfecit de la croissance soutenue des TIC, relevant au passage que des pays à revenu moyen comme le Maroc et la Jordanie «se situent dans la moyenne mondiale d’accès des ménages à Internet, voire au-dessus».
Allant dans le même sens, l’IDC indique que le marché des services informatiques national connaît une évolution, suite à l’adoption de plus en plus des nouvelles technologies, par les différentes organisations pour les aider à devenir plus productives, relève le cabinet d’études dans un communiqué. Cette croissance soutenue du secteur sera principalement tirée par le secteur banquier, des télécommunications ainsi que les différents projets d’infrastructure.
Partant des conclusions présentées dans son rapport publié récemment, «les prévisions du marché marocain des services TIC 2013-2017 et le rapport 2012 des parts sociales des fournisseurs», l’IDC s’attend à ce que les services de soutien, d’installation et d’intégration progressent plus rapidement que les autres services, la plupart des projets informatiques au Maroc étant en phase d’adaptation de l’infrastructure.
L’IDC s’attend aussi à ce que les organisations des utilisateurs finaux continueront à concentrer leurs dépenses sur des domaines et des solutions qui les aideront à réduire les frais d’exploitation et accroître l’efficacité.
Dans ce cadre, le cabinet conseille aux fournisseurs de développer ou de renforcer davantage leur présence dans de nouveaux domaines de services en fournissant des solutions adaptées, en se rapprochant de leurs clients et en expliquant aux utilisateurs finaux les avantages de leurs solutions.
«Les prévisions du marché marocain des services TIC 2013-2017 et le rapport 2012 des parts sociales des fournisseurs» est une étude exhaustive qui résume les principales constatations par service et les investissements dans les segments verticaux et fournit aussi des prévisions pour les cinq prochaines années.