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D’après l’institution internationale, «les difficiles transitions politiques et les incertitudes régionales, notamment en Syrie, minent la confiance des pays importateurs de pétrole».
Ces pays devraient afficher une croissance moyenne de 3% seulement en 2013-2014. «Ce qui est nettement inférieur au taux de croissance nécessaire pour réduire le chômage persistant et améliorer le niveau de vie», met en garde le FMI.
Contrairement aux pays exportateurs de pétrole qui sont confrontés au recul de la demande mondiale d’hydrocarbures, notamment les pays du Golfe, l’Algérie, l’Iran, l’Irak, et la Libye, les pays importateurs de pétrole ont vu leurs déficits budgétaires grimper à près de 10% du PIB en moyenne et leur dette publique à 80% du PIB environ.
C’est le cas de l’Égypte, la Jordanie, le Liban, le Pakistan, le Soudan et la Tunisie, dont certains de ces pays sont en proie aux troubles politiques internes, en relation avec ce qu’on appelle «le Printemps arabe».
En même temps, les inquiétudes touchent toutes les régions. Les pays exportateurs de pétrole «connaissent un revers temporaire de la croissance globale face aux perturbations de la production intérieure de pétrole et à la baisse de la demande mondiale», indique le FMI. La croissance hors pétrole reste néanmoins «soutenue par le niveau élevé des dépenses publiques et une reprise progressive de la croissance du crédit dans le secteur privé».
Cependant, prévient le FMI, «les positions budgétaires dans ce groupe de pays s’effritent». En outre, «la plupart des pays exportateurs de pétrole n’épargnent pas une proportion suffisante de leurs recettes pétrolières exceptionnelles pour les générations futures». Certains ont commencé à mettre fin aux plans de relance budgétaire cette année.
A moins de procéder à d’autres compressions budgétaires, les gouvernements commenceront à puiser dans leur épargne dès 2016. «Une baisse prolongée des cours du pétrole entraînerait des déficits budgétaires dans la plupart des pays exportateurs dès l’année prochaine. Bien que la majorité des pays du CCG soient en mesure de faire face à une baisse brève ou légère des recettes pétrolières, leur marge de manœuvre budgétaire diminue», signalent les économistes du FMI.
En guise de recommandations, le FMI estime que pour les pays importateurs de pétrole, dont le Maroc, «les actions prioritaires consistent notamment à créer des emplois, assainir les finances publiques et lancer sans délai un ambitieux programme de réformes structurelles».
Alors que le directeur du département du Moyen-Orient du FMI, Masood Ahmed, précise qu’«à brève échéance, l’intensification des investissements publics financés par la réaffectation des dépenses publiques et par l’augmentation des concours financiers extérieurs permettrait de créer des emplois et de poursuivre la transition sociopolitique», le gouvernement Benkirane ne cesse d’opérer des coupes budgétaires.