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Il a également tranché la question des aides financières prétendument reçues de la part des pays du Golfe, mais il a annoncé tout de même que «les aides qui on été prévues dans le cadre du partenariat stratégique entre le Maroc et les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) sont en cours de finalisation par des commissions techniques ad hoc qui font des navettes régulières entre le Maroc et les pays du CCG ».
Un autre point sur lequel le ministre a tranché dans le vif a trait à d’éventuelles augmentations des prix des carburants. Le ministre a été clair en signalant qu’il n’y aura pas de renchérissement de ceux-ci.
Pour ce qui est de la croissance en 2012, le ministre a mis en exergue la contribution négative du secteur agricole en rapport avec l’insuffisance des précipitations et la vague de froid qu’a connues le Royaume au cours de cette année. « Malgré la baisse de la valeur ajoutée agricole et le recul de la croissance dans les pays de la zone euro, l’économie marocaine aurait réalisé, selon les estimations du HCP, un taux de croissance de 2,7% en 2012 grâce à une évolution satisfaisante des activités non agricoles (4,6%)», a-t-il souligné.
Dans ce sens, il a exprimé son optimisme pour 2013 vu les dernières pluies.
Pour ce qui est du taux de croissance, il a relevé que le creusement du déficit commercial est dû au déphasage existant entre les exportations et les importations. En effet, ces dernières ont connu une hausse de 6,7% tandis que les exportations ont enregistré une hausse moins importante de 4,7%. Ce creusement est dû, selon lui, à la hausse de la facture énergétique qui a contribué pour 90% à cette aggravation, et ce en raison essentiellement de l’augmentation du volume des importations énergétiques qui a dépassé 10% et de la dépréciation du dirham face au dollar de 6,7% (8,6 DH en moyenne en 2012 contre 8,1 DH en 2011). Et ce au moment où les importations des biens d’équipements se sont accrues de près de 8% en relation avec l’évolution de l’activité économique. Ce qui est dû, entre autres, au repli des recettes de voyage et des transferts des MRE en liaison avec les retombées de la crise internationale, de la baisse de la croissance et de la hausse du chômage chez notre principal partenaire économique, à savoir la zone euro. Ces recettes qui comblaient par le passé le déficit des exportations ne couvrent désormais que 57,7% du déficit commercial au lieu de 64,4% en 2011 et plus de 84% en 2007.
Pour ce qui est de l’augmentation qu’ont connue les dépenses, le ministre a incriminé la volatilité des prix des produits de base en signalant que «les variations des cours de change entre les années 2011 et 2012 ont induit une augmentation des dépenses de compensation de 4 MM.DH, soit 0,5% du PIB, ainsi qu’une hausse du déficit de la balance des biens et services de 6 MM.DH, ce qui représente 0,7% du PIB ».
Pour ce qui est des avoirs extérieurs, il a souligné qu’ils ont atteint 140 MMDH et qu’ils couvrent 4 mois et 3 jours, niant ainsi les chiffres récemment avancés par le Haut-commissaire au plan qui les a estimés à deux mois et demi.