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Ouvrant les travaux, le ministre polonais des Affaires étrangères, Witold Waszczykowski, a mis l’accent sur l’importance du dialogue comme étant «la voie de la démocratie et de la paix» et «un outil pour revendiquer les droits et les libertés». Il a insisté sur le rôle central de la société civile dans le renforcement de la démocratie.
Le chef de la diplomatie polonaise a ensuite évoqué la situation en Syrie et le drame d’Alep. «Les crimes commis dans la ville syrienne relèvent de la responsabilité de la communauté internationale», a-t-il dit.
Même constat fait par les prix Nobel de la paix, le Tunisien Abdessattar Ben Moussa (2015) et la Yéménite, Tawakkol Karman (2011) qui ont dénoncé les situations en Syrie et au Yémen, deux pays ravagés par la guerre face à l’impuissance de la communauté internationale.
Plusieurs diplomates accrédités à Varsovie dont l’ambassadeur du Maroc, Youns Tijani, ont pris part à l’ouverture au Forum du dialogue de Varsovie.
Le Maroc est représenté à ces débats, qui devaient prendre fin vendredi, par notamment le directeur de la coopération et des relations internationales du CNDH (Conseil national des droits de l’Homme), Mourad Errarhib et Rabèa Naciri, membre du CNDH et membre fondatrice de l'Association démocratique des femmes du Maroc.
La Communauté des démocraties (CD) est une organisation intergouvernementale de pays démocratiques ou en transition démocratique ayant pour but commun de renforcer et de promouvoir la démocratie et sa mise en application à travers le monde.
La CD est divisée en deux branches: une gouvernementale, composée de représentants officiels des pays adhérents et une autre non-gouvernementale qui comprend divers organismes de la société civile. Ces deux branches se retrouvent tous les deux ans pour des conférences ministérielles.
Le Maroc est membre de la Communauté des démocraties, dont le secrétariat général est basé à Varsovie, et ce à la faveur des réformes démocratiques mises en œuvre par le Royaume au cours des dernières années.