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Signée en présence du Haut-commissaire aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, Abdeladim Lhafi, et l'ambassadeur de la Corée du Sud, Dongsil Park, cette convention a pour objectif de servir de cadre de référence aux actions à entreprendre conjointement pour la deuxième partie du projet de conservation de la biodiversité et développement communautaire local notamment par la réalisation d'une ceinture verte autour de la ville d'Ouarzazate.
"Le projet que nous faisons démarrer aujourd'hui est la deuxième phase d'un premier projet qui a démarré en 2009 et qui s'inscrit dans le cadre de l'adaptation aux changements climatiques qui imposent de nouveaux modèles de développement permettant notamment la gestion de la rareté en matière de ressources naturelles", a déclaré M. Lhafi à la MAP.
Ce projet, qui concernait dans sa première phase 180 hectares et qui va être prolongé sur 250 hectares, consiste à réaliser une ceinture verte autour de Ouarzazate en utilisant notamment les eaux usées après traitement pour l'arrosage des couverts forestiers et en utilisant l'énergie solaire pour le pompage et l'injection de ces eaux au niveau du système d'arrosage, a-t-il expliqué.
"Ceci répond parfaitement à la notion du développement durable dans ses aspects économique, écologique et surtout social étant donné que nous sommes en partenariat avec l'Association Targaaid qui a participé au projet depuis sa définition jusqu'à sa réalisation", a ajouté M. Lhafi.
Dongsil Park s'est pour sa part félicité de la réussite de la première phase de ce projet qui a bénéficié d'un appui financier d'1 million de dirhams (MDH) présenté par le Service forestier de la Corée du Sud (KFS), formant le vœu que cette coopération s'érige en un modèle international.
Le coût global de sa deuxième phase, qui s'étale sur 3 années, s'élève à 16,75 MDH dont 5 millions présentés par le HCEFLCD, 4,75 millions par le KFS, et 7 millions par les partenaires nationaux (Assemblées provinciale et municipale de Ouarzazate et Conseil régional de Souss-Massa-Drâa). L'objectif étant d'améliorer les conditions de vie des populations des zones arides et semi-arides et d’atténuer les effets du changement climatique grâce à l'utilisation des eaux traitées. La première phase de ce projet, d'un coût de 8 MDH, a permis la plantation d'une superficie de 187 hectares, irriguée par les eaux traitées en exploitant l'énergie solaire.