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Le cabinet d’intelligence économique rappelle qu’en 2012 l’économie marocaine a connu un ralentissement à cause de plusieurs difficultés intérieures et extérieures qui ont entraîné un ralentissement de la croissance économique du pays, à 2,9%, en 2012.
L’OBG souligne que le Maroc est en train de prendre des mesures qui lui permettront de reconstituer un excédent budgétaire et des réserves extérieures, avec en priorité la révision d’un système de subventions publiques des produits alimentaires et énergétiques trop chers, dont le coût est estimé à 15% des dépenses publiques. Et d’ajouter que les acteurs internationaux ont manifesté leur confiance en soutenant la décision du FMI d’accorder au Maroc une ligne de crédit de précaution de 6,2 milliards de dollars au mois de juin dernier.
Par ailleurs, le Think tank juge que le Maroc a réalisé de grandes avancées au niveau industriel notamment dans le secteur de l’aéronautique et de la construction automobile, qui ont enregistré les meilleures performances. En effet, les exportations de composants aéronautiques ont augmenté de 18%, atteignant 4,64 milliards de dirhams à fin septembre 2012, tandis que les exportations du secteur automobile ont affiché une hausse de 7% pour 18,3 milliards de dirhams, précise le Think tank.
Des avancées qui risquent cependant d’être limités par le crédit crunch dont souffre actuellement le secteur bancaire au Maroc, où ces trois dernières années les prêts ont diminué de manière considérable, note l’OBG. Le cabinet précise que les efforts de la Banque centrale de réformer le secteur et de se conformer aux normes de Bâle III devraient contribuer à accroître sa liquidité sur le moyen terme, mais ne prendront effet qu’en juin 2013.
Le Think tank souligne tout de même qu’en 2013, l’économie marocaine subira encore les effets de la crise de la zone euro, tout comme le prix élevé des produits alimentaires et du carburant. Cependant, une croissance organique dans de nombreux secteurs et des efforts de la part du gouvernement pour renforcer les politiques fiscales devraient construire une base solide pour assurer la croissance à venir.
En substance, la croissance présagée dans l’analyse de l’OBG est imputée essentiellement à l’allègement des dépenses publiques par la révision d’un système de subventions publiques des produits alimentaires et énergétiques qu’elle estime «trop cher». Ce qui veut dire que la réforme de la Caisse de compensation s’impose de plus en plus mais reste éloignée du fait des tensions sociales qu’elle déclencherait certainement une fois mise en œuvre.