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Il est un secret de polichinelle que la femme a son rôle à jouer dans les réformes politiques, économique et sociales, les prochaines élections, la restructuration du Parti pour plus de proximité ainsi que dans d'autres chantiers du Parti et du pays.
C'est d'ailleurs ce qu'a souligné Fathallah Oualalou, membre du Bureau politique, au Conseil national de la femme ittihadie tenu samedi dernier à Rabat. Dans son intervention au nom du Bureau politique et du Premier secrétaire du Parti, Oualalou a tracé la voie à suivre lors de la prochaine échéance de la section féminine, en tant que partie intégrante de l'USFP. «Nous devons œuvrer tous ensemble pour élargir la base féminine et développer sa représentativité au niveau du Parti, ses institutions élues, les cercles de gestion gouvernementale, administrative et économique. En somme, conforter la place de la femme dans les centres de décision en vue de la requalification du champ politique national», a-t-il déclaré. Un objectif qui veut tout dire à la femme ittihadie qui ne cesse de montrer davantage de mobilisation et de travail laborieux et constant pour arriver à ses fins : former un élément important dans l'équation politique et féminine du Parti, montrer leur grande capacité à s'associer aux autres composantes masculines dans les prises des grandes décisions, en tant que partenaires capables de présenter des propositions concrètes et de prendre des décisions pour le devenir de notre pays et de notre Parti, prouver le sens des responsabilités pour affronter tous les obstacles et gagner les challenges du Parti et du pays. Des objectifs entre autres qui englobent l'idée générale de la feuille de route de ce 6ème Congrès national de la femme ittihadie inauguré aujourd'hui en tenant compte de la conjoncture actuelle (intégrité territoriale, Marche de Casablanca, anniversaire de disparition du regretté Omar Benjelloun et préparatifs du Conseil national du Parti prévu le 25 décembre).
Les débats du Congrès s'articuleront également sur la problématique de la continuité en vue davantage d'intégration et de parité. Et ce, «par la mise en place des mécanismes régionaux et locaux de proximité et de travail sur le terrain avec les femmes, à côté d'elles et pour elles en matière d'alphabétisation, de lutte contre la violence et la pauvreté, le renforcement de leurs capacités afin de les encourager à la forte participation politique, la diffusion de la culture de l'égalité, de la citoyenneté et de la solidarité. Et bien entendu l'éducation à la démocratie en tant que processus continu pour l'enraciner dans notre société», a précisé Fatima Maghnaoui, coordinatrice de la commission d'organisation du Congrès. Dans ce sens, les militantes venues de partout présenter leur approche et leur vision future de l'action féminine au sein des instances du Parti, sont convaincues de l'importance des principes de transparence, de moralisation, de partenariats et de proximité et de contrats et d'audits, etc.
Des problématiques d'une grande importance vers lesquelles la femme ittihadie s'orientera dorénavant en parallèle avec d'autres sujets d'actualité qui préoccupent la société marocaine tels les grandes problématiques de l'emploi, le droit à la santé, l'avortement, la polygamie, etc. et bien évidemment les causes nationales et les chantiers des réformes juridiques, sociales et politiques du pays que les militantes de la section féminine de l'USFP mettent au-devant de leurs préoccupations. Il suffit de rappeler leur bravoure et leur mobilisation générale lors du dernier sit-in observé la semaine dernière devant l'ambassade d'Espagne à Rabat pour protester contre les agissements du Parti populaire espagnol et dénoncer les résolutions des parlements espagnol et européen qui nuisent à la stabilité politique du pays et à son intégrité territoriale.
Notons que le bilan de la période précédente est globalement positif. Depuis le 5ème Congrès, les militantes ont lutté pour réaliser d'importants acquis, à savoir la place de l'organisation féminine dans les instances du Parti en tant que force de proposition, de plaidoyer et de prise de décision, la gestion des relations au sein du Parti et la question de la représentativité féminine. Elles ont surtout réussi à augmenter leur quota de représentativité dans toutes les instances du Parti à 25% suivant un processus bien déterminé pour atteindre la parité, soit 50%. Un acquis légitime vu leur participation très active dans les différentes actions du Parti. Surtout que la femme ittihadie a fait montre d'une forte capacité à jouer un rôle de leadership.