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Dans un communiqué rendu public, le Bureau exécutif de l’UNAM a indiqué que lors de cette rencontre, le ministre d’Etat a fait savoir qu’il était impossible dans l’état actuel des choses de répondre au cahier revendicatif des administrateurs. Ledit communiqué a ajouté que, comme à l’accoutumée, le bras droit du chef du gouvernement s’est contenté de faire des promesses de restructuration du secteur, tout en se contentant de généralités à l’instar des ministres du gouvernement Benkirane. Au lieu de se pencher sur les difficultés des administrateurs et donc de prendre les décisions adéquates pour réhabiliter la profession, M. Baha s’est longuement attardé dans un discours sur les approches de restructuration globale, critiquant par la même occasion toutes les politiques qui ont géré la chose publique et qui, selon lui, ont créé des dysfonctionnements. On n‘est pas étonné de voir le ministre sans portefeuille s’en prendre aux autres au lieu de solutionner les problèmes.
C’est une pratique courante du PJD depuis qu’il est au pouvoir. A chaque sortie médiatique ou à chaque rencontre avec des opérateurs économiques ou des partenaires sociaux, les ministres PJD ne manquent jamais de ressasser que c’est la faute aux autres sans pour autant proposer des solutions. C’est le dialogue de sourds et la langue de bois qui sont de mise.
« Les politiques publiques relatives à la gestion des ressources humaines sont grandement marquées par des approches discriminatoires, corporatistes, injustes et inéquitables. Cette situation est lourde de conséquences : le corps des administrateurs se trouve marginalisé, dégradé et mal considéré professionnellement et matériellement. » C’est en ces termes que Fatima Benadi, présidente de l’UNAM, a résumé à « Libé » la situation qui prévaut dans le secteur. Et d’ajouter que l’UNAM a entrepris de nombreuses tentatives à travers des demandes d’audience ou des grèves pour attirer l’attention du gouvernement sur cette situation qui ne peut durer et qui déstabilise le service public. Mais ce dernier a opté pour la politique de la sourde oreille. De ce fait, les administrateurs se trouvent obligés de recourir à diverses formes de protestation. « Rien ne nous arrêtera tant que nos droits sont toujours bafoués et notre dignité touchée», a conclu la présidente de l’UNAM Les administrateurs se disent prêts à poursuivre la lutte pour faire valoir leurs droits et militer pour faire aboutir leurs revendications justes et légitimes à travers tous les moyens légaux. Ils réclament un statut spécifique à l’instar des autres professions, un système d’indemnisation juste ainsi que leur réhabilitation au sein de l’administration publique. L’Union nationale des administrateurs marocains lance un appel à toutes les composantes du secteur pour une grève le 4 avril prochain accompagnée de sit-in devant le ministère de la Fonction publique et devant les wilayas et provinces à travers le Royaume à partir de 10 heures.