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C’est en substance ce qu’a déclaré le président de Rugby Afrique, Abdelaziz Bougja, dans un entretien accordé au quotidien «Le Matin », tout en revenant, entre autres, et sans botter en touche, sur les chances du XV national dans la quête d’un billet olympique. D’abord, l’explication d’Abdelaziz Bougja, quant au choix de la ville hôte des Tri-nations coule de sens: «C’est un bon choix, il permet de saluer la mémoire d’une partie de ceux qui ont fait le rugby marocain ». Mais pas que. Car le président de Rugby Afrique a embrayé en pointant d’autres enjeux locaux: «Il est important pour le sport et le rugby en particulier de se décentrer des villes comme Casablanca ou Rabat » afin dit-il « de mieux faire connaître la discipline et de la développer au niveau du Maghreb ». Aspérités amplifiées par une couverture télévisée synonyme « d’opportunité d’animation et de découverte pour de nombreux téléspectateurs à travers le Maghreb», conclut-il.
Une revendication d’exposition légitime pour une compétition, parrainée par Bernard Laporte, président de la Fédération française de rugby, et dont l’avènement fut repoussé jusqu’à la fraîche création de la Fédération algérienne de rugby (2014), devancée dans ce domaine par les Marocains tenants du titre (1956) et leurs homologues tunisiens (1971). Une donne qui fait dire à Abdelaziz Bougja qu’ « il n’y a pas de retard », tout en affirmant que ce tournoi « rapproche la jeunesse des trois pays frères (…) et représente une bonne opportunité de mieux se connaître ». Des propos validés par la première édition d’Oran «un succès à mettre au crédit des jeunes dirigeants algériens », a-t-il indiqué.
Par ailleurs et aux antipodes de la boucherie ovalie dont ont été victimes les déménageurs de piano marocains contre la Roumanie, en 1976 (89 – 0), le troisième sacre africain du XV national (49e au classement de l'IRB) en Silver Cup, lui a ouvert les portes de la Gold Cup, qualificative à la Coupe du monde et aux Jeux olympiques nippons (2020). Si elle n’efface pas d’un coup d’éponge magique les «phases difficiles» qu’a vécues le rugby marocain, cette qualification entretient l’espoir malgré la hardiesse de la tâche comme le souligne Abdelaziz Bougja: «Il y a espoir, on joue d’abord pour participer mais aussi pour gagner (…) les prochaines confrontations seront difficiles. La Namibie, le Kenya et l’Ouganda ont fait d’importants progrès, il reviendra aux Marocains de bien préparer les 5 rencontres de la Gold Cup, dont 2 sont prévues à domicile ».
En attendant l’exploit, tous les regards sont braqués sur Oujda, où Tunisiens et Algériens s’armeront de chistera, raffut et autres cuillères, afin de châtier les Marocains et mettre un arrêt-buffet à leur domination.