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Les habitants se déplacent chaque jour à Ouarzazate pour leurs affaires administratives, mais aussi pour leurs besoins de santé. Evidemment, le service est rarement réglé en une journée, et ce sont toujours des frais en plus, outre le manque enregistré dans certains, sinon la majorité des services publics.
En plus, cela suscite un sentiment de frustration. D'où la décision de créer une nouvelle province ne pourrait que pallier cette carence en matière de gestion du territoire. Des questions restent posées cependant: quel est l’emplacement du siège de la nouvelle province ? Sera-t-il installé à Boumaln-Dadès ou à Tinghir ? Une polémique est née entre partisans et adversaires des deux choix. Chacun y va de ses arguments, qui n'ont, parfois, rien à avoir avec le bon sens.
Ceux qui défendent un siège à Boumaln estiment qu'il s'agit d'une question de géographie, puisque cette petite ville se trouve entre Kelâat M'gouna et Tinghir. Ce qui contribuerait à résoudre cette problématique de proximité dont souffrent plusieurs localités reculées de la province.
Celle de Msemrir reste, dans ce cadre, parmi ces groupements qui sont situés assez loin du centre de la province actuelle. Les défenseurs d'un siège de la province à Tinghir font entendre un autre son de cloche. Pour eux, toutes les revendications formulées depuis des années pour une nouvelle province sont fondées sur les potentialités de Tinghir.
En effet, l'activité économique florissante, notamment sur les plans agricole, minier et touristique, ainsi que le nombre d’habitants donnent une idée sur les capacités de cette ville à abriter le siège.
Que ce soit à Tinghir ou à Boumaln-Dadès, ce n'est point l'enjeu essentiel. A considérer le cas de Taounat, les revendications doivent aller dans le sens de mettre à la disposition de la nouvelle entité, les moyens financiers et administratifs à même d'en faire une véritable province.