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L’Agenda de développement post-2015 requiert de nouvelles méthodes qui tiennent compte de l’une des principales faiblesses des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), celle d’inscrire l’égalité de genre et les droits de la femme au sein de cet Agenda, a souligné Ouafa Hajji, présidente de l’Internationale socialiste des femmes (ISF).
Mme Hajji, qui s’exprimait vendredi lors d’un événement parallèle aux travaux de la 58ème session de la Commission de la condition de la femme, organisé conjointement avec la mission permanente du Mexique à New York sous le thème «Egalité de genre et droits des femmes dans l’agenda de développement post 2015», a, dans ce sens, mis l’accent sur la nécessité d’intégrer le genre dans tous les objectifs de l’Agenda prévu, vu qu’ils sont interdépendants de la situation des femmes et des jeunes filles.
A l’approche de l’échéance 2015 des OMD, les acquis obtenus sont «fragiles et menacés par les changements climatiques, les crises politiques, les conflits armés et la crise économique», entre autres, a-t-elle déploré, affirmant que «les femmes sont la réponse aux échecs constatés aujourd’hui et la solution pour les succès attendus demain».
Mme Hajji a indiqué que l’ISF préconise une approche inclusive sensible au genre dans le respect des droits de l’Homme, fondée sur trois grandes priorités, à savoir l’élimination de la violence sous toutes ses formes à l’égard des femmes, l’éducation et la formation, et l’éradication de la pauvreté dans le cadre d’une approche participative garantissant l’accès à la terre, aux financements, aux ressources et au travail décent.
Elle a conclu son intervention en affirmant que les femmes sont au cœur des enjeux du développement et que la réussite de l’Agenda Post-2015 est crucialement liée à un partenariat mondial réaménagé, conditionné par l’égalité de genre et s’appuyant sur un nouvel ordre de croissance.
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