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La ministre des Transports, Magnhild Meltveit Kleppa a confié à l’agence de presse que “la voiture électrique est un outil très important quand on sait que 40% de nos émissions viennent du secteur du transport et que dans ces 40%, 60% viennent du transport routier”. Pour favoriser le développement des automobiles électriques, le gouvernement offre des avantages fiscaux très intéressants et a adopté de nombreuses mesures incitatives depuis plusieurs années déjà. Sciences et Avenir rapporte par exemple que ces véhicules ont le droit d’emprunter les couloirs de bus, passent gratuitement aux péages et stationnent gratuitement sur les parkings où des bornes d’électricité permettent de recharger gratuitement les batteries.
Si ces voitures coûtent cher à l’achat, elles deviennent très rapidement rentables, d’autant que le coût d’utilisation est faible.
En effet, une recharge complète des batteries depuis son domicile coûte deux euros, presque le prix d’un seul litre d’essence en Norvège. De nouveaux modèles sortent sans cesse et cela va de la Buddy, une petite voiture, à la Tesla, une sportive capable d’atteindre 100 km/h en moins de quatre secondes au départ arrêté. C’est d’ailleurs la MiEV de Mitsubishi qui a réalisé les meilleures ventes au premier trimestre, volant la vedette à la jusque là indétrônable Golf.
Le point faible de ces véhicules propres reste leur manque d’autonomie. Elles ne peuvent en effet que parcourir 150 kilomètres, en fonction des conditions météo et de la conduite adoptée. Toujours dans le but de favoriser ce nouveau mode de transport, la Norvège est en train de mettre en place un réseau national de bornes de chargement rapide. Il devrait être possible de faire un plein d’énergie en seulement 20 minutes contre sept ou huit heures habituellement.