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Dernièrement, cette association a organisé à Sidi Moumen à Casablanca, en collaboration avec la Fondation M'jid et l'Association "Education, formation et développement social", une rencontre consacrée au thème de la régionalisation, un sujet d'actualité qui mobilise toute la classe politique. Pour traiter de cette question, un parterre de spécialistes, d'intellectuels, d'artistes, d'acteurs de la société civile et de professeurs était convié et chacun y est allé selon sa façon de voir et de percevoir ce thème.
Ainsi, il y avait Mohamed M'jid, Said Jafri, Taleb Maeainine, Najib El Mouhtadi, Khadija Naciri, l'ex-ministre Ahmed Iraki, Mokhtar Ben Aballaoui, Aziz Mrabet et Brija Ahmed. Celui-ci a assuré la coordination entre les associations et déployé un travail énorme et ce, de l'avis de tous les participants, à commencer par Dr. Zouheir Qamari, l'infatigable président d'Arts et cultures ".
Et bien sûr pour traiter d'une question d'une actualité brûlante comme celle de la régionalisation, il fallait se pencher sur certaines expériences qui ont eu lieu de par le monde. Quel exemple doit-on suivre? De quelle expérience doit-on s'inspirer?
Entre les expériences de l'Espagne, de l'Allemagne, de l'Italie et d'autres pays, les intervenants ont émis leurs points de vue tout en soulignant, comme cela a été expliqué dans un discours Royal, que l'expérience marocaine devra être spécifique et propre au Maroc.
Les thèmes de discussion liés à cette question étaient nombreux et divers : que signifie le fait de doter la région de l'attribut de collectivité locale aux côtés des autres collectivités?
Quels sont les résultats de la régionalisation au niveau économique, social et culturel?
Quelles sont les étapes à suivre pour installer un tel mode de gouvernance au Maroc et quelles sont les causes qui ont été derrière l'adoption de la régionalisation?
Autant de questions qui interpellent et qui ont été débattues lors de cette rencontre. L'on a jeté la lumière sur ce grand projet que notre pays tente de mettre sur pied, selon une vision qui réponde aux attentes de la population et aux spécificités du Maroc, pays séculaire, multiculturel et très attaché à son identité et à sa civilisation.
Cette rencontre est une bonne initiative, qui vient s'ajouter à d'autres, touchant différents domaines, à mettre à l'actif de l'Association "Arts et cultures" qui a déployé un travail très apprécié malgré son jeune âge. Certes, au Maroc, il existe des milliers d'Associations, mais celles qui sont actives et accompagnent l'évolution du pays sont malheureusement rares. Les responsables de l'Association "Arts et cultures" font preuve d'énergie et de détermination à jouer pleinement leur rôle d'acteurs actifs de la société civile.