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On commence à douter du potentiel de hausse des actions : Une semaine laborieuse à la Bourse

Lundi 8 Février 2010

On commence à douter du potentiel de hausse des actions : Une semaine laborieuse à la Bourse
Le marché boursier Casablancais n’a pratiquement pas bougé cette semaine. En dépit de l’évolution laborieuse, vendredi, les principaux indices de la Place ont terminé la semaine sur une note négative. Le MASI reste figé à 10.926 points, son niveau de la semaine précédente, consolidant son gain annuel à 4,63%. Le volume hebdomadaire des transactions n’a pas dépassé 1,35 milliard de DH, dont l’essentiel est drainé par les valeurs immobilière, minière et télécoms.
Avec la faible résistance des valeurs financières, on commence à redouter un retour de bâton. En effet, les valeurs bancaires n’ont pas été en forme. A l’exception de la première banque privée, les bancaires viennent d’essuyer une première débâcle cette semaine. C’est le cas, en l’occurrence, du Crédit du Maroc, qui devait abandonner pas moins de 4%. De même, les sociétés de financement ont été zappées par le marché et encaissent le coup de cette méfiance, avec des pertes oscillant entre -2 et -6% pour Salafin, Acred et Sofac. Diac Salaf, quant à elle, ne parvient toujours pas à relever la tête. Après le runing démesuré des premières semaines de l’année, tout le monde redoute maintenant une forte correction. On commence donc à se faire peur. Non sans raison : les nouvelles qui tombent ne sont vraiment pas rassurantes et les incertitudes au sujet du redressement des économies occidentales persistent toujours. Notons en passant que les principales places internationales ont vécu un vendredi sombre. La débâcle des bourses européennes (avec une chute d’au moins 3%) s’est accompagnée d’une forte rechute de l’euro (-1%) par rapport au dollar . Même le baril de pétrole est tombé à 73 dollars. Au plan national, on sent que la vigilance reste de mise chez les opérateurs économiques, malgré l’optimisme béat des officiels. Mais l’information la plus importante de la semaine nous parvient de la CDG qui annonce se retirer prochainement du CIH, de Maroc Leasing et d’Atlanta. Pour sa première sortie médiatique, Anas Alami, son P-DG, a déclaré, à Reuters, que le Groupe CDG va réduire ses participations dans les établissements bancaires et sociétés financières pour se recentrer sur son cœur de métier, en l’occurrence l’immobilier touristique et les caisses de retraite. M. Alami estime dans sa déclaration à l’agence de presse (allez-y comprendre pourquoi exclusivement Reuters) que le rôle de la CDG -dont le haut de bilan est estimé à 15 milliards de dollars- dans le renforcement et la consolidation des  sociétés financières est à présent accompli. Il est temps pour la CDG de refonder sa stratégie, devait signaler M. Alami. Le n°1 de la CDG n’a cependant pas donné de noms des établissements en question, ni précisé les limites de son désengagement et au profit de qui. Mais, d’ores et déjà, on suit le regard.  Cela étant mentionné, le marché boursier casablancais n’a certainement pas besoin de ce genre de digressions en ces moments d’incertitudes. De toutes les façons, la Place casablancaise, après avoir trop pris en très peu de temps, doit, de l’avis des analystes financiers de BMCE capital, s’orienter à la baisse.
« Techniquement, la situation des indicateurs mathématiques plaide pour une correction au cours des prochaines séances avec un premier objectif de 10.600 points, soit un retracement de 50% du rebond technique initié le 6 janvier, coïncidant avec la moyenne mobile pondérée à 100 jours. Le deuxième seuil à la baisse est à 10.500 points. A ce niveau de cours, une actualisation de l’analyse technique en fonction du positionnement des indicateurs mathématiques est nécessaire pour juger de l’orientation de l’indice dans le futur ».
En clair, le marché ira en baissant. Ceux qui croyaient que les actions marocaines sont moins chères, vont commencer à redouter du potentiel de hausse du marché.

Une volumétrie toujours faible

Durant le mois de janvier 2010, le volume des transactions se limite à 5,1 milliards de Dh (vs 11,5 Md en janvier 2009). Réalisé à hauteur de 95,0% sur le Marché Central, ce flux a été accaparé par les échanges sur les valeurs ADDOHA, ITISSALAT AL MAGHRIB et ATTIJARIWAFA BANK lesquelles polarisent conjointement 55,8% du négoce global. De son côté, la volumétrie drainée sur le Marché de Gré à Gré se monte à 256,3 millions de DH, comprenant les transactions sur les titres BMCI, CIH, BCP et CDM.


A.K.

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