Omar Hilale réaffirme l'attachement du Maroc au respect des droits de l'Homme

Engagement en faveur d'un multilatéralisme respectueux des règles et principes du droit international


MAP
Mercredi 11 Juin 2014

Omar Hilale réaffirme l'attachement du Maroc au respect des droits de l'Homme
L'ambassadeur du Maroc à l'ONU, Omar Hilale, a réaffirmé, lundi au siège des Nations unies à New York, «l'attachement profond» du Royaume à la promotion de «l'état de droit, le respect des droits de l'Homme» et son engagement en faveur d'un multilatéralisme «respectueux des règles et principes du droit international dans le cadre de l'Organisation des Nations unies». 
Le Royaume du Maroc réaffirme «solennellement son attachement profond à promouvoir l'état de droit, le respect des droits de l'Homme et s'engage à œuvrer pour leur consolidation, tant sur le plan national, qu'international», a déclaré le représentant permanent du Royaume à l'ONU lors d'une réunion de haut niveau de l'Assemblée générale de l'ONU, destinée à examiner «les contributions des droits de l'Homme et l'état de droit à l'Agenda du développement pour l'après 2015».
Cette réunion de haut niveau de deux jours, qui s'est déroulée notamment en présence du Président de l'AG de l'ONU, John Ashe, du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, de S.A.R Mette-Marit de Norvège, ambassadrice internationale de bonne volonté de l'ONUSIDA, du Directeur exécutif de l'UNICEF, Anthony Lake, a également été marquée par un message vidéo de la Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'Homme, Navi Pillay.
«Mon pays partage la conviction que l'Organisation des Nations unies demeure le cadre idoine pour coordonner les efforts internationaux afin de parvenir à une approche globale fondée sur la primauté du droit, la légalité internationale et le respect de la Charte des Nations unies», a ajouté l'ambassadeur.
L'objectif étant, a-t-il poursuivi, de répondre efficacement aux multiples défis auxquels la Communauté internationale est appelée à faire face dans les domaines de la paix et de la sécurité, le respect des droits de l'Homme et le développement durable.
En outre, a ajouté M. Hilale, le Maroc réaffirme son «engagement en faveur d'un multilatéralisme respectueux des règles et principes du droit international dans le cadre de l'Organisation des Nations unies, en tant qu'organisation légitime et représentative, qui constitue le cadre propice pour la poursuite des efforts collectifs visant la fondation d'une société internationale basée sur l'égalité et la légalité, jouissant de la paix, de la sécurité, du développement durable et du respect des droits de l'Homme»
Ces objectifs «doivent être atteints par l'adoption d'une approche globale et multidimensionnelle, axée sur la primauté du droit dans tous les aspects des relations internationales, notamment à travers le respect de la Charte des Nations unies, le règlement pacifique des différends et autres principes du droit international, surtout en ce qui concerne le respect de la souveraineté des Etats, de leur unité nationale et de leur intégrité territoriale, et la non-ingérence dans les affaires intérieures», a précisé le diplomate. 
Ces principes, a-t-il rappelé, ont été réitérés dans la déclaration de haut niveau qui constitue, désormais, un référentiel dans l'édifice de l'Etat de droit.
Le renforcement de l'action des Nations unies passe inéluctablement par un véritable processus d'appropriation nationale en matière d'Etat de droit dans le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des Etats.
De ce fait, a-t-il dit, la construction d'une société internationale basée sur l'Etat de droit à l'échelle internationale passe indéniablement par le renforcement de l'Etat de droit au niveau national à travers la mise sur pied d'institutions démocratiques, transparentes, légitimes et crédibles, capables de répondre aux besoins de la population dans tous les aspects de la vie quotidienne et ce, en observant, les principes d'une justice accessible, performante et équitable, garantissant le respect de la loi sur une base d'égalité, protégeant les individus et leur permettant l'exercice effectif de leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels.
A cet égard, M. Hilale a donné un bref aperçu sur l'expérience marocaine dans son processus d'asseoir l'Etat de droit et le respect des droits de l'Homme pour «garantir une dignité aux citoyens marocains et garantir un développement durable».
Le Maroc a connu, depuis son indépendance, une dynamique constante, qui s'est accélérée durant la dernière décennie, visant à améliorer la performance des institutions et à consolider l'Etat de droit dans tous ses aspects pour améliorer la vie quotidienne des citoyens dans le cadre d'une approche inclusive et participative. 
M. Hilale a cité, à titre d'exemple, la création en 2001 de l'institution du Médiateur, la réforme du Code de la famille, pour l'amélioration du statut de la femme en 2003, la création de l'Instance équité et réconciliation (IER) pour enquêter et tourner la page des violations des droits de l'Homme, les réparations, le lancement de l'Initiative nationale pour le développement humain en 2005, la mise en place du Conseil économique, social et environnemental, et l'adoption d'une nouvelle Constitution par voie référendaire en juillet 2011.
La nouvelle Constitution a souligné le respect des droits de l'Homme, mondialement reconnus, élargit l'espace des libertés publiques et reconnaît la diversité culturelle du Royaume. La Loi fondamentale réitère ainsi la reconnaissance des engagements du Maroc à l'échelle internationale, et appelle à la consolidation de la coopération régionale, dans l'espace africain, et sous régionale au sein de l'Union du Maghreb arabe et la coopération Sud-Sud, a-t-il dit.
Figurent également parmi les exemples cités par l'ambassadeur, la suppression de la Cour spéciale de justice et la création de la Haute Cour appelée à juger les membres de gouvernement pour délits durant l'exercice de leur fonction et le lancement du processus de réforme de la justice 2014. Et de conclure que dans «l'expérience marocaine, l'œuvre de l'établissement de l'Etat de droit et du respect des droits de l'Homme est un processus de cumul et de rénovation continuelle» pour, d'une part, «répondre aux exigences de la population» et, d'autre part, «accompagner les évolutions intervenant tant à l'échelle nationale qu'internationale».  


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