-
Les bidasses d'Alger accouchent d'une ânerie de trop: Le visa pour tout Marocain désireux de se gargariser de "l'Eldorado" algérien
-
Partenariat Maroc-ONUCT. Un engagement continu pour la sécurité et la stabilité en Afrique
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
Mise en avant à New York de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Dans une déclaration à la MAP à l'issue de cette audience, M. Hilale a indiqué que le chef de l'ONU l'a «chargé de transmettre ses chaleureuses salutations et son appréciation à Sa Majesté le Roi Mohammed VI», soulignant que Ban Ki-moon a également exprimé son admiration pour «tout ce que le Souverain fait pour le Maroc ainsi que son appréciation pour le rôle joué par le Royaume au sein des Nations unies».
Le secrétaire général de l'ONU a aussi mis l'accent, à cette occasion, sur l'importance de la contribution du Maroc aux échéances internationales à venir, notamment en ce qui concerne l'adoption de l'Agenda post-2015 et la conférence mondiale sur les changements climatiques prévue l'année prochaine.
«Ban Ki-moon m'a également demandé de transmettre ses félicitations à Sa Majesté le Roi pour le rôle joué par le Maroc au sein du Conseil de sécurité au cours de ces deux dernières années», a poursuivi M. Hilale, soulignant l'avoir, pour sa part, assuré de l'appui et de la coopération du Royaume en vue de créer un «partenariat entre le Royaume du Maroc et le secrétariat général des Nations unies».
Le diplomate marocain a précisé au chef de l'ONU que si pour le Maroc la question du Sahara reste «la priorité des priorités», il n'en reste pas moins vrai que le Royaume veut aussi jouer un rôle principal dans d'autres thématiques et questions internationales, notamment pour ce qui est des questions économiques, des droits de l'Homme, du maintien de la paix, la sécurité dans le monde, le désarmement, ainsi que l'Agenda post-2015 et les changements climatiques.
«La diplomatie marocaine, a expliqué M. Hilale, n'est pas monothématique mais se veut une diplomatie globale qui s'occupe de l'ensemble des questions intéressant la communauté internationale», ajoutant que le secrétaire général de l'ONU s'est félicité de cette «vision ambitieuse du Maroc» et exprimé la disposition des responsables de l'ONU à travailler de concert avec le Royaume pour la mise en œuvre de cet agenda global.
Des associations de la société civile et des droits de l'Homme ont appelé, mardi soir à Salé, la communauté internationale à se mobiliser pour mettre un terme au calvaire des enfants séquestrés dans les camps de Tindouf, qui sont privés des droits les plus élémentaires garantis par les conventions et chartes internationales.
Cet appel a été lancé lors d'une rencontre organisée sous le thème «A quand le dossier des crimes du Polisario contre l'humanité sera soumis à la Cour pénale internationale?», en présence de représentants du Mouvement international pour le parachèvement de l'intégrité territoriale du Royaume du Maroc, l'organisation Colombe blanche (France) et de l'Association des tribus sahraouies en Europe.
Les différents intervenants ont appelé les organisations internationales à se mobiliser à travers des enquêtes et investigations dans ces «camps de la honte» dans le sud-ouest algérien, où les enfants sont privés de leurs droits les plus élémentaires: l'éducation, la connaissance et la libre circulation.
Dans une déclaration à la MAP, le professeur et chercheur en histoire du Maroc, Zine El Abidine Al Husseini, a relevé que cette rencontre est un message à la communauté internationale pour l'inciter à «assumer ses responsabilités sur les violations flagrantes des droits de l'enfant dans les camps de Tindouf, dont l'endoctrinement, l'évangélisation et la déportation des enfants».
«Ce que subissent les enfants dans les camps de Tindouf comme déportation et endoctrinement extrémiste est similaire aux exactions pratiquées par les régimes fascistes», a-t-il dit, en qualifiant de «crimes» les campagnes d'évangélisation que subissent ces enfants avec la bénédiction de l'Algérie.
«En 2013, les enfants déportés à Cuba étaient âgés de 3 à 15 ans», a-t-il déploré.
Cette rencontre a été marquée par la projection d'un documentaire sur la déportation, avec l'aide de l'Algérie, des enfants sahraouis vers Cuba sous prétexte de continuer leurs études, pour leur apprendre la fabrication de bombes en violation totale des droits de l'Homme et par la présentation de plusieurs témoignages sur les crimes perpétrés dans les camps de Tindouf.