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Il a par la suite dressé un bilan de l'impact du manque de coordination entre le Conseil et la 3e Commission sur leurs travaux respectifs et proposé une série de mesures qui permettront de créer une meilleure synergie entre les deux organes et éviter les duplications de leurs travaux.
M. Hilale a également briefé le Conseil sur les préparatifs en cours pour la prochaine session de la 3e Commission dont les travaux débuteront le 6 octobre à New York. Il a indiqué qu'il mène actuellement des consultations avec les Etats membres pour améliorer les méthodes de travail de la 3e Commission et alléger la charge de travail sur les délégations, en particulier celles des pays en développement et des petits Etats insulaires, rapporte la MAP.
L'ensemble des ambassadeurs et délégués qui ont pris part à cette réunion ont salué l'initiative et félicité les deux présidents pour leur engagement à renforcer la coordination entre les deux organes.
Plusieurs questions ont été posées à M. Hilale durant ce débat, notamment sur la nécessité d'augmenter le budget alloué aux droits de l'Homme par les Nations unies, le rôle et la participation de la société civile et des institutions nationales des droits de l'Homme aux travaux de la 3e Commission.
Dans le cadre de sa visite à Genève, M. Hilale a également participé à une réunion organisée par le think-tank Universal Rights Group sur le processus de Glion consacré au renforcement de l'efficience et l'impact du CDH à l'aube de ses 10 ans.
L'ambassadeur a rappelé les lacunes du processus de révision du Conseil des droits de l'Homme mené en 2011, qui n'a pas accordé l'attention requise à la question de la coordination entre le conseil et la 3e Commission. Il a à cet égard formulé des propositions pouvant contribuer à renforcer la coopération et la coordination entre les deux organes.
Cette réunion a été marquée par des présentations du président du CDH, de l'ambassadeur du Pakistan à Genève et de la haute responsable du Haut-commissariat aux droits de l'Homme en charge de l'Examen périodique universel (EPU).
Durant le débat, les ambassadeurs à Genève du Maroc, Mohamed Auajjar, du Mexique, Jorge Lomonaco, et de la Thaïlande, Thani Thongphakdi, ont briefé les participants sur les tables-rondes qu'ils ont respectivement organisées dans le cadre du processus de Glion qui a porté sur l'avenir du CDH.
Le Maroc avait été élu, au nom du Groupe africain, président de la 3e Commission de l'Assemblée générale de l'ONU en juin dernier. Cette grande commission de l'Assemblée générale s'occupe des droits de l'Homme et des questions sociales, humanitaires et culturelles.