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En la personne de M. Peres, M. Obama a appelé celui qui devra décider à qui confier la tâche de former un nouveau gouvernement après les législatives de mardi.
Selon la radio publique israélienne, M. Obama a appelé pour s’enquérir du processus de formation du gouvernement.
Le chef du Likoud (droite) Benjamin Netanyahu et celui du Kadima (centre) Tzipi Livni tentent de former leur propre coalition après des législatives marquées par une percée de l’extrême droite qui fait craindre aux Palestiniens un gel du processus de paix au Proche-Orient.
M. Netanyahu a rencontré Eli Yishai, dirigeant du parti ultra-orthodoxe Shass, membre de la coalition sortante.
Avant le scrutin, la formation religieuse avait retiré son soutien à Mme Livni qui refusait de laisser la question de Jérusalem en dehors des négociations avec les Palestiniens.
M. Netanyahu a rencontré en soirée Avigdor Lieberman, dirigeant d’Israël Beiteinou, le parti d’extrême droite laïc sans qui aucune coalition ne peut désormais être constituée.
Les résultats encore officieux donnent 28 sièges au Kadima (29 dans le Parlement sortant) et 27 au Likoud (12). Israël Beiteinou devient le troisième parti israélien avec 15 sièges (11). Le parti travailliste du ministre de la Défense sortant Ehud Barak n’obtient que 13 sièges (19) et le Shass 11 (12). Ce décompte ne comprend pas le vote de quelque 175.000 soldats - entre 5 et 6 mandats - dont le dépouillement ne devrait s’achever qu’hier.
Selon la Maison Blanche, M. Obama a félicité M. Peres pour le déroulement des élections de mardi.
La Maison Blanche n’a rien dit rien d’un échange sur la constitution du prochain gouvernement. L’administration s’est gardée de s’exprimer publiquement sur ce sujet et sur les résultats. Ceux-ci, et la percée de l’extrême droite, paraissent compliquer la tâche d’un président Obama qui a affirmé son volonté de s’impliquer dès le début de sa présidence dans l’effort pour résoudre le conflit israélo-palestinien.
“Tous les bulletins n’ont pas été comptés de manière définitive”, a déclaré le porte-parole de M. Obama, Robert Gibbs.
M. Obama “attend avec impatience de travailler avec quiconque formera le prochain gouvernement israélien, pour parvenir à une paix durable dans la région”, a-t-il dit.
Plutôt que de s’exprimer sur les conséquences possibles des élections, l’administration a souligné la manière dont elle s’était déroulée. Au cours de son entretien avec M. Peres, M. Obama a relevé que “les Israéliens devaient être très heureux d’avoir donné au monde l’exemple de la démocratie”, a indiqué la Maison Blanche. M. Obama, successeur de George W. Bush critiqué pour s’être soucié tardivement du conflit israélo-palestinien, s’est engagé à s’investir sans attendre.
“Nous espérons certainement que le nouveau gouvernement poursuivra sur la voie de la paix. Je ne vois pas de raison de penser qu’un nouveau gouvernement agisse différemment”, a déclaré le porte-parole du département d’Etat, Robert Wood.