-
Une délégation de sénateurs français salue l'élan de développement à Dakhla
-
Les communes de Lagouira et Bignona décident de renforcer leurs capacités institutionnelles et techniques
-
Inondations en Espagne. Fernando Grande-Marlask : Le soutien du Maroc illustre la profondeur des relations entre les deux pays
-
Nécessité d’une révision globale du secteur des médias, distribution équitable des investissements dans les régions, situation critique des ressortissants marocains au Mozambique, entre autres problématiques abordées par les deux Groupes d’opposition
-
Document coûteux, validité limitée et portée internationale modeste: Cher, trop cher passeport
Le barème des salaires n’est pas respecté et on ne sait pas exactement ce qu’on doit toucher. Ce qui est grave dans un Etat qui se veut de droit. Pire encore, raconte l’un des formateurs, la première page (volante) du contrat qui contient le montant du salaire et le nombre d’heures à effectuer peut changer du jour au lendemain et les chiffres changent comme par enchantement. L’administration de l’office et contrairement aux contrats passés avec tous les formateurs s’est donné le droit de voir à la hausse le nombre d’heures par semaine de 26 à 36 sans aucune indemnisation supplémentaire.
Contrairement aux formateurs permanents, les contractuels ne bénéficient pas des différentes primes de rendement, de fêtes, de congé ou de treizième mois. Les formateurs contractuels qui sont en grève nationale depuis deux semaines avouent que cette situation illégale a été acceptée par la plupart d’entre eux dans l’espoir que la Direction de l’office tiendra ses promesses de recrutement, de titularisation et d’intégration.
Et c’est justement la goutte qui a fait déborder le vase ! Puisque l’office dirigé par Larbi Bencheikh a décidé de recruter et d’intégrer de nouveaux formateurs, marginalisant ainsi ceux qui ont sacrifié des années pour la formation au sein de l’office. Alors que le règlement spécifie qu’après deux contrats successifs, l’employé est titularisé automatiquement.
Côté social, c’est le degré zéro pour cette catégorie. Ils ne peuvent contracter de prêts auprès des banques, car l’office ne leur délivre pas les pièces demandées, de même que la cotisation de retraite n’est pas prélevée. Selon les protestataires, il s’agit d’une situation précaire qui a poussé l’administration à refuser les heures d’allaitement aux mamans et d’octroyer seulement un mois de congé de maternité». « De mémoire de formateur, je n’ai jamais été payé régulièrement à la fin du mois comme tout le monde. Parfois, il faut attendre trois mois pour être payé» nous confie l’un des contestataires devant le siège de l’OFPPT à Casablanca. Les grévistes se disent déterminés à poursuivre leur mouvement de protestations face à la politique de l’autruche pratiquée par la direction de l’office. Ils comptent organiser un sit-in devant le ministère de l’Emploi pour attirer l’attention de l’opinion publique sur les abus de l’office géré par Larbi Bencheikh.