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Avant le coup d’envoi, une minute de silence a été observée à la mémoire de Mohamed Rebhaoui, ex-joueur et fervent supporter de l’OCK.
Sans stimulus, cette confrontation s’annonçait dès le commencement médiocre. Ainsi, la balle se joue tout le temps au milieu de terrain. Certes, un léger pressing des locaux donne ses fruits à la 8’. Ouchrif, suite à un effort individuel, se trouve comme par enchantement devant Laamari qu’il bat sans difficulté. Cueillis à froid, les visiteurs optant pour un groupement massif au milieu du terrain refusent de se découvrir et faire le jeu, se contentant de contre-attaques timides orchestrées par le duo Nakache et Serhir. La 40’, voit Sylla faucher Ouchrif en pleine surface de réparation, l’arbitre Bouchtat n’hésite pas une seconde et accorde le penalty. A la transformation, le jeune Grada se présente, tire en téléphonant au gardien qui stoppe la balle. A la 48’, Wakil est expulsé pour jeu dangereux sur Kandoussi. Malgré leur supériorité numérique, les Khouribguis sont incapables de concrétiser devant une défense hermétique des Sahraouis. Ainsi, le match se solde par la victoire de l’OCK par un à zéro.
A l’issue de ce match, le coach Aziz El Khiyati a déclaré : «J’estime que le but encaissé est dû à une erreur. Les joueurs sont éreintés à cause des déplacements. Une fois menés au score, on trouve des difficultés à revenir dans le match. Je pense que les joueurs étaient prêts à sortir un bon match, toutefois cette erreur nous a été fatale. De toute façon, il reste encore deux matchs à jouer à domicile, on essayera de faire de bons résultats».
Quant à son homologue, Youssef Lamrini, qui a été hué par les supporters khouribguis qui réclament son départ, il n’a pas mâché ses mots et a déclaré à la presse: «Les supporters qui manifestent, sont connus et poussé politiquement par des traqueurs véreux. Ils veulent de l’argent et quand on ne leur en donne pas, ils viennent te terroriser. Lorsque le RCA ou le WAC jouent ici, ils sont supportés par quarante mille spectateurs. Mais, lors des autres matchs, seuls quelque soixante-dix spectateurs viennent nous soutenir».