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Les parlementaires ont donc été convoqués ce mardi 13 octobre par le président du bureau provisoire pour assister à la toute première séance plénière de la Chambre des conseillers consacrée à l’élection du président. Et la question est sur toutes les lèvres : les 10 conseillers faisant l’objet de poursuites judiciaires pour achat présumé de voix seront-ils présents ? D’après nos confrères du 360.ma qui cite une source proche de la Commission nationale chargée du suivi des élections, les 10 conseillers (dont 6 appartiennent à l’Istiqlal) vont participer à la séance de vote destinée à élire le président.
A l’écriture de ces lignes, tous les regards sont braqués sur le deuxième tour de cette élection qui a connu de fortes tractations dans les coulisses et les domiciles de leaders politiques. Qui votera pour qui ? L’interrogation se pose d’autant plus que ce week -end a été celui de toutes les tractations et de toutes les rencontres, même les plus improbables comme celle tenue samedi entre les leaders du PAM et du PJD au domicile du chef du gouvernement.
L’Istiqlal, mais sans Chabat !
La candidature de Me Ouamou, le parlementaire du PPS, s’inscrit précisément dans la stratégie du 2ème tour. Selon une source proche de la majorité, le PJD était plutôt enclin à donner ses 12 voix au candidat de l’Istiqlal. Au prix d’une double condition : que l’Istiqlal se sépare publiquement de son SG Hamid Chabat et rompe toute alliance ou coordination avec le PAM. Pour le patron des islamistes, c’était le prix à payer pour accéder à la présidence. Devant la non réponse des Istiqlaliens, sidérés par une telle proposition, la candidature de l’outsider Ouamou a été décidée et défendue par le président du RNI Salaheddine Mezouar.
Ce candidat de la majorité –et ce n’est pas sa famille politique et encore moins lui qui en ont fait la demande- va d’abord et avant tout éviter aux partis de la coalition au gouvernementale de voter pour l’un ou l’autre candidat de l’opposition. Et surtout, il a fallu éviter une trop évidente entente entre le RNI et le PAM dès le premier tour et laquelle aurait été du plus mauvais effet pour l’image de la majorité.
RNI et MP, les ventres
mous de la majorité
Au PPS, on n’est pas dupes. Des défections du RNI et du Mouvement populaire –les deux ventres mous de l’alliance au pouvoir- sont à craindre. Ce qui laisse fortement supposer que le deuxième tour pourrait opposer les deux candidats appartenant à l’opposition : le Pamiste Benchemass et l’Istiqlalien Qayouh, sachant qu’un siège seulement sépare les deux formations politiques (24 sièges pour l’Istiqlal et 23 pour le PAM). Un coude-à-coude serré où le vote des centrales syndicales ainsi que celui de la CGEM seront décisifs. Un deuxième tour qui verra probablement l’abstention du PPS et du PJD. Il y a fort à parier que des voix du RNI et du Mouvement populaire iront au candidat du PAM, Hakim Benchemass.
Dans la majorité, personne ne veut avoir à faire avec Hamid Chabat, en rupture de ban avec les pouvoirs publics.
Dernière minute
Le PPS retire son candidat
Le PPS décide de retirer le candidat de la majorité à la présidence de la Chambre des conseillers. Décision en a été prise à cause de la position des conseillers du Mouvement populaire de ne pas voter en faveur d'Abdellatif Ouamou
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