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L'association, qui suit la situation dans les camps de la honte, condamne dans ‘les termes les plus fermes’ les arrestations opérées après une violente intervention des milices du Polisario contre des manifestants, en majorité des jeunes et des femmes, devant le bureau du chef des séparatistes dans la localité de ‘Rabouni’, dans le sud-ouest algérien.
Elle appelle la communauté internationale à condamner ces violations graves des droits de l'Homme, notamment le droit de manifestation, et à exiger la libération immédiate des personnes arrêtées, a affirmé dans une déclaration à MAP-Madrid la présidente de l'association, Aicha Rahal, qui relève que ces manifestations interviennent en signe de protestation contre les conditions inhumaines dans lesquelles vivent les populations séquestrées.
Un des manifestants blessé a dû être évacué à l'hôpital et au moins six autres jeunes ont été arrêtés par les milices du Polisario et conduits à des endroits indéterminés et leurs familles ignorent leur sort, ont indiqué des sources sahraouies.
Ces milices ont eu recours à la violence et à la torture contre les participants à cette manifestation, a dénoncé la présidente de l'Association des femmes sahraouies pour la démocratie et les droits de l'Homme, qui compte une centaine de membres, dont une dizaine d'Espagnoles et de Suisses.
Les ONG de défense des droits de l'Homme sont appelées plus que jamais à réclamer la levée du siège imposé à la population sahraouie dans ces camps et l'accès aux médias et observateurs internationaux indépendants à ce territoire contrôlé par l'armée algérienne, a ajouté cette militante sahraouie, rappelant le calvaire de plus de trois mois qu'avait enduré la jeune fille Mahjouba Mohamed Hamdidaf pendant sa séquestration à Tindouf, avant d'être libérée mardi dernier grâce à la pression internationale.
Mme Rahal a appelé, à cet égard, à la levée du blocus imposé aux populations séquestrées dans ces camps de la honte pour permettre leur retour à leur pays, le Maroc, en vue de vivre dans la dignité, la paix et la quiétude à l'instar de leurs frères se trouvant dans les provinces du Sud .
A signaler que ce n'est pas la première fois que des manifestations ont lieu dans les camps de Tindouf contre la direction du Polisario et qui sont réprimées par les milices du mouvement séparatiste et par les forces armées algériennes.
Le 23 janvier 2014, dans le camp dit ‘Es Smara ‘ à Tindouf et suite à l'arrestation de trois jeunes protestataires sahraouis, 400 manifestants ont saccagé un local et deux véhicules de la milice du Polisario. La révolte a été violemment réprimée par les éléments de sécurité des séparatistes, rappelle-t-on.