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Aujourd’hui, l’accueil que lui ont réservé le Souverain espagnol et sa ministre des Affaires étrangères, pendant la cérémonie de présentation des lettres de créances de l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de S.M le Roi du Maroc, auprès du Royaume d’Espagne a constitué une gifle, encore plus violente que la précédente à la face du Polisario.
En effet, selon des sources proches de la direction du Front Polisario, l’arrivée à Madrid du nouvel ambassadeur marocain en Espagne, Ahmedou Ould Souilem, est suivie avec la plus grande appréhension par les dirigeants du mouvement et ses sympathisants espagnols.
Car le nouvel ambassadeur est l’un des fondateurs du Polisario dans les années 70. Il a défendu la thèse indépendantiste pendant trois décennies avant de claquer la porte et de rentrer au Maroc en 2009, dans la foulée de la présentation du plan d’autonomie.
De par son parcours, il connaît sur le bout des doigts les membres de la direction du Polisario et leurs petits secrets. Il connaît dans le détail la nature des rapports qu’entretient chacun d’entre eux avec le DRS, les services de renseignements algériens, qui ont la haute main sur les camps de Tindouf. Il est en outre le dépositaire de la réalité de l’état de santé de Mohammed Abdelaziz, pour l’avoir accompagné à plusieurs reprises à l’étranger lorsqu’il suivait des cures censées atténuer les effets de son mal mystérieux.
En plus de tous les dossiers secrets qu’il a traités en tant que responsable du Polisario, Ahmedou Ould Souilem a représenté le mouvement dans plusieurs capitales avant d’occuper la fonction sensible de ministre conseiller à la présidence, ce qui lui a permis de se constituer un carnet d’adresses international impressionnant.
Précisément, ce qui inquièterait le plus la direction du Polisario et les services algériens, c’est la connaissance de Ould Souilem des principaux lobbies du Front en Espagne. Plus inquiétant encore, le nouvel ambassadeur ne manquera pas de réactiver ses contacts afin de promouvoir l’agenda marocain.
De sources bien informées, l’une des raisons principales du retard de la prise de fonctions d’Ould Souilem à Madrid serait en effet due au souci d’organiser son « portefeuille » relationnel avec des activistes proches du Polisario en Espagne, qu’il souhaite «convertir» à la cause du Maroc :soutien le plan d’autonomie.