-
En 2024, les prix alimentaires mondiaux ont baissé de 2% selon la FAO
-
Le dollar démarre l'année en fanfare, au plus haut depuis deux ans
-
Marché obligataire : Le Trésor réalise sa plus importante levée depuis février 2024
-
Béni Mellal-Khénifra. Plus de 83 mille établissements économiques en activité
-
Le marché monétaire maintient son équilibre du 27 décembre au 02 janvier
Aux termes de cet accord dont la durée est fixée à quatre ans et qui vient remplacer celui arrivé à échéance le 2 juin 2012, 10 navires russes pourront reprendre leurs activités de pêche dans les eaux marocaines.
Pour avoir le droit d'accès à la ressource, les armateurs russes devraient s'acquitter d'une contrepartie financière annuelle instaurée pour la première fois en 2011 et augmentée de 100%. Quant aux redevances relatives aux captures, elles ont été revues à la hausse de 40%, peut-on lire dans le communiqué rendu public par le ministère de l’Agriculture.
Selon les termes de cet accord, le 6ème du genre entre les deux pays, les navires russes sont obligés d'embarquer en permanence un effectif de 16 marins marocains contre 14 dans l'ancien accord. Un observateur scientifique marocain est, également, embarqué en permanence pour le suivi et le contrôle des activités de ces navires en mer.
Les dix navires devraient effectuer une visite technique dans un port marocain pour contrôler leur conformité aux dispositions techniques de l'accord et vérifier le système d'installation et de fonctionnement de la balise permettant la surveillance par satellite de chaque navire. Ainsi, les marins et l'observateur scientifique devraient être embarqués avant l'entrée de ces navires dans les zones de pêche.
Il n’est pas sans rappeler que les relations de coopération entre le Maroc et la Russie sont historiques dans le secteur de la pêche. En effet, le premier accord de pêche a été signé en 1992.
Par ailleurs, un programme de recherche conjoint a été mis en place dès lors et plusieurs lauréats marocains ont été formés dans les établissements maritimes russes.
La ressource halieutique nationale est régie actuellement par des plans d’aménagement dont l’objet est d’assurer la durabilité de la ressource. Concernant la pêcherie des petits pélagiques, le stock est réparti au moyen de quotas de pêche. Ce plan a consacré, après que tous les navires nationaux ont été servis conformément aux cahiers des charges, le surplus existant aux accords de pêche internationaux avec des partenaires stratégiques du Royaume.