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Avec la montée du mercure, les climatiseurs et les ventilateurs fonctionnent à plein régime et la consommation de l’électricité bat tous les records.
Un nouveau pic de 5410 mégawatts a été atteint lundi 8 juillet à 21 heures. Il dépasse le niveau maximum de 5280 enregistré en 2012 et bat le record du mois de juillet dernier, soit une hausse de 2,5%. Pour rappel, celle-ci avait en effet été atteinte le 17 juillet 2012 à 21h45 en GMT+1.
Ce lundi, la puissance appelée à la pointe du soir était en hausse de près de 2,5% comparativement à 2012. La consommation additionnelle est de 130 mégawatts et équivaut à la moitié de la puissance appelée par la ville de Marrakech et région. Lundi après-midi, une température maximale de 43,6°C a été relevée à Marrakech, 40 à Fès et 42 à Meknès.
A ce rythme, le Maroc aura besoin d’une nouvelle centrale d’une capacité de plus de 400 mégawatts par an pour faire face à la hausse continue et irréversible de la demande. Ce qui nécessitera plus d’efforts de la part de l’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE).
L’Office doit mettre en urgence les mesures nécessaires pour faire face à la hausse de la demande qui connaît une croissance annuelle moyenne de près de 7%.
Sur la période 2011-2015, pas moins de 9 milliards de dirhams seront consacrés à la distribution et 12,3 milliards de dirhams au transport de l’électricité. Un investissement qui reste quand même colossal pour un office presque en faillite. A signaler que l’Office, notamment au niveau de sa branche électricité, figure parmi les établissements publics qui traînent les plus gros déficits. L’ex-ONE avait fini l’année 2011 avec un résultat net de -3,7 milliards de DH (contre -452 millions de DH en 2010), et un déficit du résultat d’exploitation multiplié par deux, soit 2,03 milliards de DH. Il fait également partie des établissements les plus endettés. En 2011, sa dette caracolait à 32,4 milliards de DH, dont un endettement extérieur de 27,6 milliards de DH.
L’ONEE doit désormais tenir compte du phénomène de fort appel de charge en période de température élevée. Surtout que l’on assiste non seulement à un recours excessif à des appareils de climatisation énergivores et ne respectant pas les normes d’efficacité énergétique mais aussi à un accroissement du pompage agricole pour les besoins de l’irrigation.