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Et pourtant, les quatre centrales avaient promis de ne plus appeler à des grèves tout au long de l’année en cours.
Un terrain d’entente semblait avoir été trouvé entre le ministère de l’Intérieur, représenté par le wali directeur de la Direction des finances locales (DFL) et les secrétaires généraux desdits syndicats.
Les deux parties s’étaient engagées à faire de l’année 2011, l’année du dialogue serein et prometteur et convenu de la tenue de quatre réunions. Selon ce nouvel agenda, c’est la création du comité des œuvres sociales qui sera à l’ordre du jour en mars 2011. Pour ce qui est du statut, des indemnités et de la formation continue, ils devaient être débattus respectivement en mai, septembre et novembre prochains.
Des commissions devaient être créées et composées des responsables des syndicats et de la direction générale du ministère de l’Intérieur. Il s’agit en fait de la commission des examens d’aptitude professionnelle et de celle des libertés syndicales dont l’agenda des réunions comportait deux dates ; à savoir les 18 et 25 janvier. Malheureusement, l’heure ne semble plus être au dialogue, mais au retour de la confrontation. Dans un communiqué rendu public dernièrement, les quatre centrales ont pris acte de la décision unilatérale du ministère de tutelle de promulguer des décrets relatifs aux statuts spéciaux pour certaines catégories de fonctionnaires alors que ce cas a été l’objet de négociations, ce qui vide, selon eux, le dialogue social de toute sa substance.
Le caractère rétroactif de ces décrets a été aussi pointé du doigt. Les syndicalistes estiment qu’un grand nombre de fonctionnaires ont été mis devant le fait accompli en leur imposant un statut d’avancement qui ne dépasse pas le premier ou l’échelle 8.
Le communiqué a noté également la décision de mettre fin au processus d’avancement par le diplôme dans plusieurs grades sans proposer d’alternative.
Il faut rappeler que ce débrayage intervient après celui organisé dernièrement. Les syndicats ont revendiqué à leur temps des projets de décret portant sur l’application de mesures exceptionnelles pour l’avancement dans le grade au profit des fonctionnaires classés dans les échelles de 1 à 4, afin de leur permettre d’accéder à l’échelle 5 à compter du 1er janvier 2010. Une mesure qui devrait bénéficier à une large catégorie de fonctionnaires et des personnels du secteur public et des collectivités locales, soit environ 115.000 personnes.
Quant aux autres doléances des collectivités locales, elles concernent l’alignement des employés, fonctionnaires et cadres du secteur sur le statut de la Fonction publique, un traitement sur un pied d’égalité permettant au personnel de travailler dans de bonnes conditions et de vivre dignement, la création d’un comité des œuvres sociales, ainsi que la mise en place d’une nouvelle grille des indemnités.