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"Aujourd'hui, alors que ce régime autoritaire rend son dernier souffle, le monde commence à découvrir la réalité des slogans révolutionnaires derrière lesquels se cachait l'ex-guide libyen, pour diriger d'une main de fer et maintenir sa chape de plomb sur le peuple libyen", a dit Nouredine Bellali, qui participait aux débats de la 4ème commission de l'Assemblée générale.
"Je ne peux qu'exprimer de la pitié à l'égard des groupes armés et des milices qui vivaient grâce aux dons du colonel Kadhafi et qui se trouvent du jour au lendemain orphelins", a fait observer cet ancien haut responsable au sein du mouvement séparatiste.
En effet, a-t-il ajouté, la "première de ses victimes est incontestablement le Polisario qui doit sa raison d'être des visées expansionnistes de Kadhafi et à ses généreux dons et soutiens financier et militaire".
"Il n'est un secret pour personne que l'objectif de Kadhafi, en fournissant au polisario les armes les plus sophistiquées, n'était nullement la création d'un Etat au Sahara, mais la déstabilisation du Maroc et l'atteinte à son intégrité territoire", a-t-il expliqué.
"En signe de reconnaissance des services rendus, le colonel Kadhafi a reçu en grande pompe, le 2 septembre 2009, Mohamed Abdelaziz +président de la prétendue RASD+ et l'a décoré de l'une des médailles qu'il réserve, habituellement, à ses meilleurs et fidèles exécutants", a rappelé l'ancien haut responsable du Polisario.
En guise de reconnaissance, et pour préserver l'une de ses principales sources de financement, le Polisario n'hésitera pas à envoyer ses milices pour soutenir Kadhafi contre les révolutionnaires.
Aujourd'hui, a poursuivi M. Bellali, après la chute du régime de Kadhafi, les dirigeants du Polisario "tentent de retourner leur veste et de nier tout lien avec leur bienfaiteur, sans l'implication duquel, la question du Sahara aurait connu une autre tournure, qui aurait permis aux peuples de la région de faire l'économie d'une crise artificielle, de 35 ans de souffrance et de perte de temps".