-
SM le Roi, Amir Al-Mouminine, ordonne l'ouverture au début du mois de Ramadan des mosquées édifiées, reconstruites ou restaurées
-
Séminaire sur la discrimination et les violences envers les femmes migrantes en Espagne
-
Peine de mort : Les bonnes pratiques du Maroc présentées devant le CDH
-
Séminaire à Séville sur les défis de la décentralisation au Maroc et en Espagne

Les sit-in organisés devant la poste principale d'Ouarzazate se font de plus en plus nombreux. Les lettres, messages et communiqués adressés aux responsables régionaux et nationaux de Barid Al Maghrib appellent à mettre fin à une gestion qualifiée de catastrophique au niveau local. Le personnel de l'agence Barid Al Maghrib à Ouarzazate ne lésine pas sur les formes de protestation. Les conditions de travail ne permettent plus de se sentir dans un service respectueux de sa mission. Et tout laisse à dire que la communication n'est plus de mise. Les syndicalistes soulignent que le directeur ne rate aucune occasion pour se venger d’eux. L'intimidation la colère et les insultes publiques, sont le lot quotidien des employés. Plusieurs d'entre eux ont adressé, à ce sujet, des plaintes au directeur régional de Marrakech.
Une mobilité arbitraire des postes a été constatée parmi les fonctionnaires, notamment les syndicalistes. Ainsi, au service d'Amana, où exerçaient trois employés, en raison d'une demande accrue, le directeur a choisi de ne mettre en service qu'une seule personne. Une manière d’embarrasser une fonctionnaire, membre du bureau syndical de la CDT. « Cela fait vingt ans que je travaille dans cette agence, jamais je n'ai jamais assisté à une telle anarchie et à un tel arbitraire », déclare un fonctionnaire d’un ton amer. Mais toutes ces plaintes sont restées lettre morte, au point que le personnel commence à penser que ce directeur est protégé par un supérieur.