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Tout en respectant la présomption d'innocence, M. Niersbach estime que les accusations constituent un poids qui "pourrait mettre à genoux" le président de l'UEFA en vue de sa candidature à la tête de la Fifa.
La réunion de crise, prévue jeudi au siège de l'UEFA à Nyon, sera l'occasion de voir "si au moins la majorité (des membres de l'UEFA, 54 fédérations au total) a la même vision que moi de la situation", dit le patron de la DFB dans des extraits de l'interview.
Niersbach estime que si le cas Platini entraînait l'UEFA dans le scandale de la Fifa, ce serait "fatal". "On doit éviter cela de toutes nos forces. On doit protéger l'UEFA", souligne Niersbach.
Michel Platini est suspendu pour 90 jours de toute activité liée au football pour un versement de 1,8 million d'euros reçu en 2011 du président de la Fifa Sepp Blatter, lui aussi suspendu, pour un travail de conseiller achevé en 2003.
Le Français a fait appel devant la Chambre des recours de la Fifa de cette sanction qui pourrait le priver d'une candidature à l'élection à la présidence de l'instance suprême du football, programmée le 26 février.