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« Qu’il me soit permis d’exprimer la tristesse de tous les Français devant la douleur qui frappe les familles de toutes les autres victimes et en particulier les familles des victimes marocaines. Je remercie Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour les attentions permanentes et profondément sincères qu’il a eues dans ces circonstances tragiques pour le Maroc envers les familles françaises touchées par ce drame terrible.
Aussitôt connu la tragédie, il a pris toutes les victimes et leurs familles sous sa protection. Il a donné des ordres très fermes pour que tout soit fait dans un souci, non seulement d’efficacité, mais également de très grande humanité pour soulager les familles et leurs proches présents sur place. Ces attentions, ces gestes sont ceux de la fraternité et de l’amitié, dont la relation franco-marocaine témoigne chaque jour et plus que jamais dans les épreuves. Je tiens aussi à rendre un hommage tout particulier aux services de secours marocains qui se sont précipités sur les lieux après l’explosion, ainsi qu’au personnel médical des hôpitaux de Marrakech qui a si admirablement accueilli, soigné et réconforté les blessés tout en apportant un soutien permanent à leurs familles».
Témoignage dans la douleur. Douleur partagée par la France et le Maroc.
De triste mémoire, la barbarie a frappé ce jeudi 28 avril 2011 au café Argana, à Jamaa El Fna, place mythique de la ville ocre.
Nicolas Sarkozy s’exprimait, mardi, à l’aéroport parisien d’Orly, vers lequel ont été rapatriés les corps de 8 victimes françaises de cet attentat qualifié par le Président français d’«odieux, cruel et lâche».
Un autre témoignage allant dans le même sens et louant les efforts du Maroc pour l’édification d’une nation imprégnée de grandes valeurs faites d’une démocratie se voulant sans faille.
Le ministre des Affaires étrangères et européennes, Alain Juppé, a eu ce mot, mardi également à l’Assemblée générale :
Après l'attentat de Marrakech, «il faut que nous manifestions dans ces circonstances notre soutien au peuple marocain et aux autorités marocaines (…) Dans le grand mouvement de libération des peuples arabes, qui se manifeste aujourd'hui, le Roi du Maroc a fait preuve d'une très grande capacité d'innovation".
Le chef de la diplomatie française a ajouté : «Il a su proposer des réformes audacieuses, il faut que nous les aidions à les mettre en œuvre».
Au cours de son allocution prononcée à l'occasion de la cérémonie à la mémoire des huit victimes françaises, le Président français a affirmé : «Je fais bien sûr toute confiance aux autorités marocaines pour conduire l'enquête jusqu'au bout, identifier et juger les criminels qui sont à l'origine de ce massacre».
Quelques jours après l’attentat de la place Jamaâ El Fna à Marrakech, l’enquête s’oriente vers deux hommes au comportement suspect.
Des portraits robots ont été établis. Celui d’un homme qui se trouvait sur la terrasse de l’étage du café Argana juste avant l’attentat, muni de deux gros sacs qui auraient pu contenir des explosifs. Et celui d’un autre homme qui était à l’extérieur du café et paraissait agité.
Officiellement, la piste Al Qaïda est toujours privilégiée par les autorités marocaines. Mais le fait que l‘attentat n’ait toujours pas été revendiqué, oriente les enquêteurs vers des groupuscules locaux moins structurés et plus indépendants.