"On les soupçonne d'être affiliées à l'EI et elles préparaient un attentat au Nouvel An dans la capitale", Ankara, a précisé cette source sous couvert de l'anonymat. Ces deux suspects ont été interpellés par la police antiterroriste mercredi matin à Mamak, dans une banlieue populaire d'Ankara, a indiqué une autre source officielle à Ankara. Selon les chaînes de télévision, les deux suspects étaient poursuivis depuis un certain temps par la police spéciale qui a décidé de les arrêter.
Ces expulsions doivent permettre de faciliter l'examen et l'octroi des demandes d'asile, a-t-il expliqué.
Lors de contrôles inopinés menés en Carinthie, province du sud de l'Autriche où sont enregistrées chaque jour quelque 3.000 arrivées de migrants et réfugiés, la police et les interprètes ont remarqué une hausse du nombre d'individus qui ne savent pas parler la langue du pays dont ils se revendiquent. "Nous pensons que certains essaient de profiter de la situation en sachant très bien qu'ils ont très peu de chance de se voir accorder l'asile en Autriche ou en Allemagne", a déclaré le porte-parole de la police. L'Europe a été confrontée cette année à la plus importante crise migratoire depuis la Deuxième Guerre mondiale, enregistrant plus d'un million d'arrivées selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).