Crash
L'Egypte a réaffirmé lundi qu'elle n’avait toujours pas de preuve que l'avion de touristes russes qui s'est écrasé dans le Sinaï le 31 octobre tuant ses 224 occupants était un attentat à la bombe, contrairement à ce qu'affirme Moscou. La branche égyptienne du groupe Etat islamique (EI) a revendiqué l'attentat, assurant avoir placé une petite bombe à l'intérieur de l'appareil, et la Russie a annoncé que ses enquêteurs sur place avaient conclu qu'il s'agissait bien d'un attentat. Les experts interrogés, unanimes, ont également validé cette thèse, se basant sur la rupture soudaine et sans aucune alerte préalable de toutes les données des deux boîtes noires et sur l'extrême dispersion des débris.
"La commission d'enquête technique n'a, pour l'heure, rien reçu qui puisse indiquer qu'il s'agisse d'un acte illicite ou terroriste", a déclaré lundi le ministère de l'Aviation civile dans un communiqué, ajoutant: "La commission poursuit son travail dans le cadre des investigations techniques".
Arabie saoudite
Dix-sept femmes ont été élues lors des élections municipales de samedi en Arabie saoudite, rapporte dimanche le site d'information sur Internet Sabq.org, proche du ministère de l'Intérieur, avant la publication officielle des résultats. L'agence de presse officielle SPA, pour sa part, fait état de l'élection confirmée de quatre femmes. Parmi elles figurent Salima bint Hazab al Otaïbi, élue au conseil municipal de La Mecque, et Hanouf bint Moufreh bin Ayad al Hazimi, élue à Al Djaouf, dans le nord du pays.
Le scrutin de samedi était le premier dans lequel les femmes pouvaient voter et être candidates, une avancée de taille dans un royaume où elles n'ont pas le droit de conduire et dépendent de leur mari ou d'un parent masculin pour presque toutes les grandes décisions de leur vie.
Otaïbi a remporté un siège dans le quartier de Djamdjoum, à La Mecque, ville sainte de l'islam, où toutes les autres personnes qui ont été élues sont des hommes, ajoute SPA.