Les deux accusés se nomment Bilal Mohammad et Mierali Yusufu. De nationalité chinoise, ils sont issus de la minorité musulmane turcophone ouïghoure, selon les documents adressés par le parquet au tribunal. Fin septembre, la police thaïlandaise a déclaré que l'attentat contre le temple Erawan, le plus meurtrier jamais survenu dans l'histoire du pays, avait été commandité par des membres de filières de trafic d'êtres humains contre lesquels les autorités ont engagé des opérations.
La piste politique ou religieuse a été écartée.
Cette source policière a exclu tout lien éventuel avec la mouvance jihadiste, notant que l'attentat avait toutes les caractéristiques d'une action commise par l'un des groupes clandestins grecs à l'origine depuis des années de dizaines d'attentats ayant causé des dégâts matériels à des cibles gouvernementales et économiques.
L'explosion a endommagé l'entrée et brisé des vitres du bâtiment, ainsi que d'un des grands hôtels de la capitale, situé juste à côté, et de l'ambassade de Chypre, en face, non loin de la place centrale de Syntagma. Une station-service a également subi des dégâts, en face, a précisé la police dans un communiqué.