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Le parlement libanais s'est réuni jeudi, pour sa première session en plus d'un an, les députés s'apprêtant à voter sur la majeure partie des questions financières vitales pour maintenir le fonctionnement de l'Etat.
 Cette session de 48 heures doit porter avant tout sur l'adoption de lois cruciales pour les prêts de développement, l'émission de dette et les banques. La paralysie politique qui affecte le Liban signifie que le pays risque, si rien n'est fait, de ne pas obtenir certains prêts de la Banque mondiale, que le parlement doit approuver d’ici la fin de l'année.
 Les grands blocs politiques du Liban n'avaient jusque-là pas été en mesure de s'accorder sur l'ordre du jour d'une session parlementaire, entravant tout effort pour réunir le parlement. Mercredi soir encore, certains partis menaçaient de boycotter la réunion.

 

 

Une centaine de combattants ont péri en l'espace d'un peu plus de 24 heures dans le nord de la Syrie lors d'affrontements qui ont permis cette semaine aux forces du régime d'atteindre une base aérienne assiégée par les djihadistes du groupe Etat islamique, a déclaré jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
 La majeure partie des tués étaient des membres de l'EI, mais aussi des soldats gouvernementaux et des miliciens favorables au régime de Damas, précise l'OSDH.  Les troupes gouvernementales ont atteint mardi la base aérienne de Koueires, dans la province d'Alep, qui était assiégée depuis près de deux ans.  La levée du siège de la base aérienne est la victoire la plus marquante pour le régime de Bachar Al Assad depuis le 30 septembre, date à laquelle les forces russes ont entrepris de soutenir celui-ci par des frappes aériennes contre les insurgés.