News


Mardi 3 Novembre 2015

Air cocaine
 
Les deux pilotes français qui ont fui la République dominicaine où ils avaient été lourdement condamnés pour trafic de drogue étaient acheminés lundi matin par les gendarmes chez la juge qui instruit l'enquête française sur l'affaire Air cocaïne, a appris l'AFP de sources proches du dossier.
 Les gendarmes se sont présentés aux domiciles de Pascal Fauret, 55 ans et de Bruno Odos, 56 ans, situés dans le centre-est de la France, selon ces sources, munis d'un mandat d'amener de la juge d'instruction.
 Ils sont arrivés chez Pascal Fauret, à 7 heures du matin, a confirmé son avocat, Jean Reinhart à l'AFP, se disant "surpris" par la procédure choisie par la juge de Marseille (sud-est).
"C'est un peu spécial", a-t-il souligné rappelant que son client, de même que Bruno Odos, "a dit à la juge et ensuite publiquement qu'ils étaient disposés à se rendre à une convocation" de la justice. "Le mandat d'amener était inutile, c'est pour faire du spectacle", a-t-il jugé.
 
Ajournement
 
L'un des fils de l'ancien leader libyen Mouammar Kadhafi, Saadi, jugé pour meurtre et participation à la répression sanglante de la révolte en 2011, a comparu dimanche devant un tribunal de Tripoli qui a ajourné son procès au 6 décembre.
Vêtu de l'habituelle combinaison bleue des prisonniers, Saadi s'est présenté au complexe judiciaire d'al-Hadba al-Khadara, un bâtiment qui renferme plusieurs instances mais aussi la prison où sont détenus plusieurs membres de l'ancien régime, selon le vidéaste de l'AFP présent à l'audience. Quelques minutes après le début de l'audience, le président de la Cour s'est concerté avec l'avocat de la défense avant de décider l'ajournement du procès au 6 décembre, sans donner plus de précisions.
Après son extradition du Niger en mars 2014, Saadi Kadhafi a été poursuivi pour son implication présumée dans la répression meurtrière de la révolte ayant mis fin au régime de Kadhafi en 2011. Il est aussi accusé du meurtre en 2005 d'un ancien entraîneur d'Al-Ittihad, club de football de Tripoli.
Une équipe de l'ONG HRW avait pu le rencontrer en septembre dernier.


Lu 249 fois

Nouveau commentaire :

Votre avis nous intéresse. Cependant, Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l'honneur et à la vie privée.
Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.
En toutes circonstances, nous vous recommandons respect et courtoisie. Merci.

Dans la même rubrique :
< >

Lundi 30 Septembre 2024 - 17:00 Déplacés par les bombes, "invisibles" au Liban

Lundi 30 Septembre 2024 - 16:00 Première frappe israélienne au coeur de Beyrouth

Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Chronique | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe









L M M J V S D
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30 31      





Flux RSS
p