Le groupe Etat islamique (EI) a exécuté au moins 13 des 48 journalistes professionnels ou non qu'il a enlevés à Mossoul depuis que les jihadistes ont pris la deuxième ville d'Irak en 2014, selon un rapport de Reporters sans frontières (RSF).
Mossoul est devenu un "cimetière de l'information libre", titre le rapport publié par RSF et son organisation partenaire en Irak, Journalistic Freedoms Observatory (JFO).
Il "révèle le terrible quotidien des journalistes depuis la prise de Mossoul par l'EI et la volonté de contrôle absolu de l'information en provenance de la ville", indique la responsable de RSF pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, Alexandra El Khazen. L'EI y poursuit en outre "la guerre de l'information" grâce au "butin de guerre" représenté par "les studios et l'équipement des médias locaux", ajoute-t-elle.
Sur les 48 journalistes, citoyens-journalistes et employés de média enlevés à Mossoul, au moins 13 ont été exécutés, certains ont été libérés et "on reste sans nouvelles de 10" d'entre eux, "toujours détenus par l'EI", selon RSF. 60 journalistes et employés des médias ont fui la ville.
Migrants
Une centaine de manifestants ont perturbé mercredi l'assemblée générale de la société privée Transfield Service qui gère pour le compte des autorités australiennes les centres de rétention des migrants installés hors des frontières du pays.
La politique australienne qui consiste à regrouper les demandeurs d'asile dans des Etats d'Océanie, notamment sur l'île de Nauru et en Papouasie-Nouvelle-Guinée, fait l'objet de critiques croissantes.
"Les centres de rétention sont pires que des prisons", a déclaré l'un des manifestants, Mohammad Ali Baquiri, un Afghan qui dit avoir été détenu à Nauru entre 2001 et 2004.
Les Nations unies de même que des organisations de défense des droits de l'Homme dénoncent également les conditions de vie dans ces camps.
Les déclarations d'une réfugiée somalienne, qui dit avoir été violée dans le camp de Nauru, est la dernière illustration en date du sort réservé aux migrants.