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« La tendance aujourd’hui, a-t-il précisé, c’est qu’une majorité de pays ne reconnaissent pas la pseudo-RASD. Est-ce que vous pourriez citer le nom d’un seul pays qui aurait récemment reconnu cette entité ? Je peux vous dire qu’il y a plutôt des pays qui ont retiré leur reconnaissance comme le Malawi. A partir de demain, d’autres leur emboîteront le pas ». Le processus ira donc crescendo.
Pour le chef de la diplomatie marocaine, la présence de cette entité fantoche au Sommet UE-UA ne pose aucun problème pour le Royaume. « Pour nous, la délégation de la pseudo-RASD est invisible», a-t-il affirmé, tout en ajoutant que la pseudo-RASD «n’existe pas et n’existera jamais pour nous».
Nasser Bourita a, par ailleurs, assuré que le Maroc ne paraphera aucun document sur lequel le Polisario et la pseudo-RASD apposeront leur signature, tout en mettant en exergue le fait qu’aucun document du Sommet ne sera signé par cette entité.
La nouvelle approche du Maroc, selon le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, consiste à ne plus pratiquer de politique de la chaise vide. Pour mémoire, le Maroc avait décidé, durant les années 80, de quitter l’OUA (UA actuellement) après que celle-ci avait accepté l’intégration d’un Etat fantoche en son sein. Ce retrait a laissé le champ libre aux ennemis du Royaume qui n’ont cessé d’instrumentaliser cette organisation régionale dans l’objectif de porter atteinte à l’intégrité territoriale du Maroc.
D’après Nasser Bourita, il ne faut pas laisser les adversaires du Maroc avancer leurs pions et pousser l’UA à prendre des décisions de nature à porter atteinte aux intérêts du Royaume. Il a aussi souligné que le retour du Maroc en janvier dernier au sein de sa famille institutionnelle africaine était nécessaire pour défendre sa cause nationale et faire échouer les plans de ses ennemis, notamment le régime algérien, qui a fait et des mains des pieds pour faire avorter le projet de retour du Maroc à l’UA.