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Comment se passe votre intégration à Manchester City, où vous ne jouez pas tout le temps ?
"C'était la volonté de l'entraîneur de me recruter. Il me voulait moi et il a insisté quand les prix ont grimpé, qu'Arsenal ne voulait pas me vendre, alors qu'il aurait pu avoir une solution moins onéreuse. Le président ou le directeur sportif, je m'en moque, ce ne sont pas eux qui font l'équipe. Tout se présente bien, je n'ai aucun regret pour l'instant. A partir du moment où j'ai été en forme, j'ai joué. Il m'a juste fallu un peu de temps pour m'acclimater car Manchester ce n'est pas comme Londres, digérer le transfert et tout ce qui a été dit".
Quoi par exemple? On vous sent encore un peu sur la défensive...
"J'ai reçu beaucoup d'attaques de gens qui ont dit que j'étais un mercenaire. J'avais besoin de répondre. Je me suis justifié en disant que je ferai les comptes à la fin de la saison. Pour l'instant, les chiffres me donnent raison, on est premier du championnat. Même si notre élimination de la Ligue des champions a été une déception, on est maintenant en Europa League pour la gagner".
Pourquoi avoir opté pour City plutôt que de rester à Arsenal ?
"Je voulais faire partie du début de l'histoire d'un club. Etre dans une équipe qui se construit est un choix ambitieux".
Votre transfert a paru à un moment compliqué. Dans quelles conditions êtes-vous parti de Londres ?
"Je n'ai aucun problème avec Arsenal. J'y suis retourné récemment et j'ai pu aller dans le vestiaire. J'apprécie énormément Wenger. Arsène m'a marqué positivement. Et ça arrangeait bien le club de prendre 28 millions d'euros".
Comment le débat sur votre poste de préférence éclaire-t-il vos difficultés passagères du début de saison ?
"Il y a des entraîneurs qui voient différemment les choses. A Arsenal, j'ai été décisif dans un couloir au sein d'un 4-3-3. A City, je suis aussi dans un couloir, mais dans un 4-4-2. Je n'ai pas la même efficacité car il faut défendre plus. Moi, derrière l'attaquant, ça me va. Mais jouer sur le côté, ça ne me dérange pas. Mon ambition, c'est de jouer, peu importe la position. Et en Bleu, c'est vrai que j'aurais pu mieux faire même si je n'ai pas non plus souvent été titulaire avant Blanc. On ne revendique une position que quand on a acquis un niveau supérieur et aujourd'hui, ce n'est pas le cas".
En comparaison avec Wenger, que vous apporte Mancini ?
"La rigueur tactique. C'est un Italien. Au niveau humain, c'est l'opposé d'Arsène. Wenger, c'est un psy. Il m'a beaucoup aidé, parlé. A City, on est passé dans la dimension d'un entraîneur sous pression qui a besoin de résultats tout de suite et qui ne fait pas de cadeau. Dans les séances non plus ce n'est pas la même chose".
Que vous a conseillé de faire votre sélectionneur concernant votre transfert ?
"On en a discuté ensemble car j'avais plusieurs clubs, dont un autre à Manchester, l'Inter quand Leonardo l'entraînait, la Juventus et Chelsea à un moment donné. Blanc m'a dit que Mancini allait me faire jouer car les Italiens ne font pas de sentiment: c'est le meilleur qui joue. Il m'a dit aussi que c'est bien de faire partie du début de l'histoire. Que si tu loupes le train, ce n'est pas sûr qu'il repasse. Je ne veux pas avoir de regret à la fin de ma carrière, ne pas me dire que je me suis fait guider".