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Sept points seulement à l’ordre du jour ont été discutés et votés lors des deux premières séances de la session d’octobre entamée par la présentation, la discussion et le vote du projet du budget 2011. Une session qui a tenu ses promesses puisque tout le monde s’attendait à une séance houleuse vu le conflit opposant Ferra à son deuxième vice-président depuis quelque temps.
La seule question était de savoir comment l’homme fort de la coalition Ferra allait agir pour rendre la vie dure au maire de la ville seul face à une vague de protestations, et un rejet catégorique du budget confronté à un autre élaboré par l’ex-majorité et nouvelle opposition de Ferra.
« Je ne permettrai à personne de dérober de l’argent à mon insu »… une réflexion, entre autres, lancée au maire qui a essayé, en vain, de faire face à ce retournement de situation qui l’a isolé et affaibli en présence de citoyens qui ont découvert l’identité du vrai homme fort au sein de la coalition dirigeante.
La deuxième séance tenue en l’absence de Ferra, a été marquée par la présentation et le vote du projet du budget 2011 élaboré par les détracteurs du maire décidés à prendre les commandes de la municipalité d’Essaouira.
D’après les artisans du budget 2011, il n’est plus question de transférer une rubrique à une autre ; de ce fait, ils ont procédé à tarir les rubriques d’appui aux associations sportives et culturelles !
«Essaouira dispose actuellement d’une équipe de basket-ball qui joue en première division. C’est vrai qu’elle est présidée par Ferra, mais c’est l’équipe de toute une ville. En tarissant la rubrique d’appui sportif, nous condamnons ses chances de compétition. C’est toute la ville qui perd dans ce conflit et non pas Ferra », a déclaré un fan de l’Amal Essaouira en réaction au vote du budget 2011.
Pourtant, la répartition des subventions des associations sportives et culturelles n’a jamais été équitable ou transparente. L’année dernière à titre d’exemple, Ferra, à la fois maire et président de l’équipe, avait transféré plus d’un million de dirhams à son association sportive. Tandis que d’autres conseillers ont procédé à la création de leurs associations, rien que pour avoir accès au budget alloué aux associations culturelles.
La municipalité prise en otage par la misère politique de son conseil élu, est une fois de plus condamnée à payer les frais des guerres insensées. Cependant des observateurs qualifient ce conflit de simple mise en scène. Pour preuve, le point consacré à la discussion du schéma de développement de la ville a été simplement reporté !