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La résolution 2440 du Conseil de sécurité, adoptée le 31 octobre 2018, marque un progrès significatif d'autant plus qu'elle souligne l'impératif d'ouvrir un nouveau chapitre dans le processus de règlement en vue de parvenir à une solution politique, consensuelle, réaliste et durable, a-t-elle souligné en réponse à une question sur «les développements de la première question nationale» à la Chambre des représentants.
A ce propos, elle a souligné que l'Initiative d'autonomie proposée par le Maroc demeure l'unique solution réaliste à la question du Sahara. La secrétaire d’Etat a expliqué que la résolution consacre la centralité du rôle de l'Algérie en tant que partie invitée à la table ronde de Genève, relevant que le texte a apporté un coup fatal au «mythe des territoires libérés».
Le Conseil de sécurité, a-t-elle poursuivi, a enjoint au Polisario, et derrière lui l'Algérie, de ne pas transférer ses structures vers l'Est du dispositif de défense, notamment à Guergarat, Tifariti et Bir Lahlou, zones pour la première fois citées dans une résolution, un fait qui révèle la crédibilité de la position marocaine.
La même résolution réaffirme les paramètres du processus politique, définis depuis 2007, et conforte tous les acquis du Maroc en ce sens qu'elle consacre la prééminence de l'Initiative d'autonomie, salue les efforts sérieux et crédibles du Royaume pour parvenir à une solution politique de ce conflit artificiel et appelle au recensement des populations des camps de Tindouf, a-t-elle conclu.