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"Avant d'entamer la compétition, notre objectif, en tant que pays organisateur, était d'atteindre au moins les demi-finales, à l'instar de l'édition de 2009", a-t-il déclaré mercredi à la MAP à l'issue de la défaite du Maroc face au Congo (1-3) en match de classement.
Tous les rencontres perdues par le Six national se sont jouées sur des détails, a-t-il relevé.
"Nous avons manqué de concentration lors du 1er SET face au Congo pour s'incliner en fin de compte", a-t-il dit, affirmant que, parmi les huit pays participants, l'équipe nationale reste la formation la plus faible au niveau de la réception.
"Les joueurs n'ont pas montré un esprit combatif lors de ce match, surtout que nous avons évolué dans une salle presque vide. C'est un vrai choc que je n'arrive pas encore à digérer. Il faut faire un travail d'autocritique pour mettre le volley-ball national sur la bonne voie", a-t-il souligné, notant que le bouc émissaire est comme d'habitude le staff technique.
"L'étape inéluctable de rajeunissement de l'équipe marocaine me rappelle le cas de l'équipe de Tunisie en 2009 (5è), qui s'est qualifiée pourtant à Tanger au dernier carré avant de buter sur une formidable équipe égyptienne", a-t-il indiqué.
"L'équipe tunisienne a eu recours au vétéran Noureddine Hfaied, qui a apporté de la stabilité au groupe, chose que nous n'avons pas pu réaliser au niveau de l'équipe nationale", a-t-il regretté, soulignant que des joueurs marocains de haut niveau n'ont pas pu rejoindre l'équipe nationale pour différentes raisons, à l'instar de Hassan Jaldou, Khalid Satour ou Hicham Essedik blessé au niveau de l'épaule. Par contre, a-t-il poursuivi, "nous avons gagné un excellent joueur, en l'occurrence Mohamed Al Hachdadi, sociétaire du Chabab Mohammedia, dont le rendement a impressionné tous les observateurs".
Lors de l'édition de 2009, où le Maroc avait pris la 4è place, l'équipe nationale avait eu droit à une excellente préparation d'autant qu'il s'agissait également des préparatifs des éliminatoires de la zone I et II au championnat du monde, en plus des jeux méditerranéens, a-t-il expliqué. "Nous avions une excellente équipe avec des joueurs talentueux. Mais, malgré notre qualification pour le dernier carré, les résultats étaient en deçà des aspirations", a-t-il relevé.
Déplorant le niveau très modeste du championnat national, M. Ahchouche a fait observer qu'"il y a un grand manque au Maroc au niveau des joueurs forts à la réception", notant qu'avec le changement des règles de jeu, les méthodes d'entrainement ont également dues être adaptées.
"En 2009, l'origine de 30 à 40 pc des points que nous avons encaissés était la mauvaise réception. En termes de statistiques, un match de volley-ball ne peut être gagné sans un taux de réussite élevé au niveau de la réception", a-t-il signalé.
"L'entraineur Pablo Del Crecco n'a pas cessé de réclamer le recrutement d'un statisticien, chose qui a été faite avec l'arrivée d'un spécialiste argentin qui nous a beaucoup aidé à détecter nos points de faiblesses", a-t-il précisé, expliquant que les résultats de ces statistiques, sans lesquelles le bilan aurait pu être plus lourd, sont communiqués instantanément au staff technique national.
Le DTN a, par ailleurs, mis l'accent sur la durée insuffisante de préparation pour ce championnat, estimant que le rendement technique d'un joueur ne peut être amélioré en l'espace d'un mois et demi.
"Notre stage de 6 jours en Russie a été extrêmement bénéfique, mais insuffisant", a-t-il noté, signalant qu'il ne faut pas perdre de vue que l'équipe n'a pas été rassemblée depuis 2009.