
En clair, et contrairement à ce que claironne l’Exécutif, les Marocains sont dans la panade. Entre une partie écrasante de ménages qui considèrent que le moment est inopportun pour faire des achats de biens durables et une autre frange de la société qui déclare s’endetter ou « racler son fonds d’épargne»…, cela a de quoi inquiéter à la longue ! Déduction : Benkirane et sa clique n’ont vraiment pas de quoi jubiler. Si seule une infime minorité affirme pouvoir épargner une partie de son revenu, il en va tout autrement pour le reste, c’est dire, pour paraphraser François 1er : «Tout est perdu, fors l’honneur». Troublante lapalissade et dans l’expectative de jours meilleurs, les ménages sont très pessimistes quant à leur avenir. Et à juste titre, lorsque l’on sait qu’ils sont à hauteur de 85,8% à penser que les prix des produits alimentaires ont augmenté dans le passé tandis que 79% spéculent que ces prix continueront à augmenter dans le futur. Pavé dans la mare, les perceptions des foyers marocains se dégradent dans le présent et tendent à continuer si rien n’est entrepris par l’actuel Exécutif pour, in fine, inverser la donne. Et par entreprendre des actions, le gouvernement mené par le PJD, doit saisir qu’il s’agirait d’agir réellement et non berner les citoyens avec de vaines promesses bassinées à l’eau de rose, à l’instar des notes, soi-disant, à la hausse du rapport Doing business !