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Résultat des plus décevants dont la grosse part de responsabilité incombe à une instance fédérale qui peine à concrétiser sa stratégie de développement et de promotion d’une discipline qui, de par le passé, avait procuré tant de bonheur au public marocain.
On a beau parler du projet du Champion olympique, des programmes de prospection, des centres de formation, des meetings nationaux étalés sur toute l’année…, sauf que résultats des courses : un ratage sur toute la ligne qui ravit la vedette.
Avant le départ pour les Mondiaux de Daegu, des prémices laissaient présager que les résultats probants seraient une chimère. Certains athlètes n’ont pas manqué de révéler des réalités faisant état de leur grogne, s’en prenant directement aux responsables fédéraux qui ne leur ont pas offert un cadre idéal pour se préparer au mieux à ces championnats du monde.
Des Mondiaux donc où les athlètes du terroir ont affiché un profil bas, se faisant éliminer à tour de rôle. Les plus grandes déceptions sont à mettre à l’actif d’Amine Laalou et Halima Hachlaf. La déroute de Laalou au stade des demi-finales du 1500 m n’a pas été du tout appréciée par Hicham El Guerrouj et Saïd Aouita, deux ex-maîtres incontestés de cette épreuve qui fut un temps une chasse gardée marocaine. Pour El Guerrouj, Amine Laalou « a échoué et commis une erreur digne d'un débutant en restant en queue, sans prendre l'initiative, d'autant qu'il est un spécialiste du 800 m, connu pour son endurance et dispose d'un finish impressionnant ». Et d’ajouter dans une déclaration rapportée par la MAP que "Laalou devait éviter de tomber dans le piège du rythme lent de sa série, ce qui a mis tous les athlètes à pied d'égalité, et négocier la course avec intelligence pour pallier toute surprise, ce qui s'est effectivement produit".
Quant à Aouita, il s’est montré intraitable dans ses critiques à l’égard d’Amine Laalou, relevant qu' «en fondant ses espoirs sur Laalou, l'athlétisme marocain a fait le mauvais choix, si ce dernier ne se rattrape pas". Et de surenchérir que «Laalou, qui emboîte le pas à Said Aouita, Hicham El Guerrouj et Rachid Lebsir, est l'un des meilleurs athlètes marocains du 1500 m, mais nous, nous avions le privilège de bien gérer chaque course, en mettant en place les stratégies appropriées. Se comporter de la sorte à 20 ou 30 m de la ligne d'arrivée est un comportement digne d'un athlète amateur ».
Pour Halima Hachlaf, Daegu a été un tour et puis s’en va (800 m), abandonnant en demi-finale, prétextant qu’elle a « été bousculée par l’une des concurrentes ».
Faute de podium, les quelques rares performances enregistrées pour sauver les meubles ont été l’œuvre d’Aziz Ouhaddi, demi-finaliste au 100 m et qui devait concourir au 200 m, mais c’était sans compter sur le chargé d’équipe qui avait oublié de l’inscrire dans cette course. Outre Ouhaddi, Btissam Lakhouad a raté de peu le podium du 1500 m, terminant quatrième tout comme Yahya Berrabah au saut en longueur ou encore le marathonien Abderrahim Bouramdane.
Il convient de rappeler en dernier lieu que le bilan de la participation marocaine aux différentes éditions des Mondiaux depuis Helsinki 1983 est de 27 médailles, 10 en or, 11 en argent et 6 en bronze.
Saïd Aouita reste le premier médaillé en bronze (1500 m à Helsinki), alors que Hicham El Guerrouj est le plus titré avec un total de quatre médailles obtenues dans l'épreuve du 1500m, dont trois en or décrochées en 1997 à Athènes, en 1999 à Séville et en 2001 à Edmonton et une en argent à Goteborg en 1995.
La reine du 400m haies Nezha Bidouane vient en deuxième position avec trois médailles, deux en or obtenues à Athènes en 1997 et à Edmonton en 2001, et une d'argent à Séville en 1999.