-
Mondial-2024 de futsal. Hicham Dguig: Nous avons confirmé notre rang mondial
-
Mondial-2024 de futsal: Le parcours de l’EN prend fin au stade des quarts
-
14ème Coupe du monde de kitesurf et 3ème de wingfoil à Dakhla
-
Le choc AS FAR-RSB débouche sur un score de parité
-
Botola Pro D1 : Premier carton de la saison du Wydad
"Je ne sais pas s'il existe des préjugés contre le Qatar, mais je peux dire qu'il y a un parti pris", déclare Hassan Thawadi dans une interview à Al-Jazeera.
Le Qatar n'est pas le seul pays sur lequel les enquêteurs de la Fifa se sont penchés, ajoute M. Thawadi, faisant référence au très polémique rapport Garcia sur l'attribution des Mondiaux-2018 et 2022, qui a plongé dans l'embarras la Fédération internationale.
Le rapport de 400 pages rédigé par l'ancien procureur américain Michael Garcia porte sur les soupçons de corruption autour de l'attribution des Mondiaux 2018 à la Russie et 2022 au Qatar.
Son auteur a démissionné après la publication d'une synthèse de son travail absolvant Moscou et Doha, ce qu'il a vivement contesté, demandant à ce que l'intégralité du texte soit publiée.
Mais la Fifa ne l'a toujours pas rendu public, bien qu'elle se soit engagée, mi-décembre, à le publier "sous une forme appropriée".
Depuis la démission de M. Garcia, tous les projecteurs sont braqués sur le Qatar, poursuit M. Thawadi, et non sur la Russie, ou sur les autres pays dont les candidatures n'ont pas été retenues.
"Tout ce qui a été écrit autour du rapport Garcia, les descriptions, l'attention était sur nous, sur le Qatar, et ce n'était pas juste. Le fait est que l'enquête a porté sur toutes les nations candidates, pour 2018 et 2022", déclare-t-il à la chaîne qatarie.
"Et pourtant, je ne sais comment, l'attention est encore sur nous et je pense que cela montre clairement qu'il y a un parti-pris". Depuis l'attribution de la Coupe du monde de football au Qatar, et sans même parler de ce rapport, le royaume a été pointé du doigt, notamment pour les conditions de travail des ouvriers sur les chantiers.
Un rapport de Human Right Watch publié au début du mois accuse le Qatar de ne pas agir "suffisamment rapidement" sur ce sujet.
Les réformes pour protéger les dizaines de milliers d'ouvrier étrangers travaillant sur les chantiers du Mondial ont besoin "de temps pour être mises en place", se défend M. Thawadi dans l'interview.